CPS de l’UA : Le Maroc plaide pour une conférence paix, sécurité et développement en Somalie
Le Maroc a plaidé vendredi devant le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) pour la tenue d’une conférence paix, sécurité et développement en Somalie. L’Ambassadeur Représentant permanent du Royaume auprès de l’UA et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi, qui intervenait par visioconférence lors d’une réunion du CPS de l’UA, consacrée à l’examen de la requête soumise par le gouvernement fédéral de Somalie pour la prorogation du mandat de la Mission de transition de l’UA dans ce pays (ATMIS), a souligné la nécessité de l’organisation d’une conférence de soutien à la Somalie dans le cadre d’une approche multidimensionnelle qui prend en compte le nexus Paix, Sécurité et Développement, en faisant également appel à l’usage du Fonds de la Paix de l’UA. M. Arrouchi a insisté sur l’impératif de maintenir l’engagement des membres du CPS avec les partenaires afin de préserver les acquis réalisés en Somalie, l’objectif étant d’accompagner ce pays frère vers la stabilité et d’assurer de meilleures conditions de vie pour le peuple somalien. Le diplomate marocain a exprimé le soutien du Royaume à l’ATMIS visant à aider le gouvernement fédéral somalien à mettre en œuvre son plan de transition et de transférer progressivement les responsabilités en matière de sécurité de l’ATMIS aux forces de sécurité nationales somaliennes d’ici décembre 2024, en vue de permettre à la Somalie d’assumer la pleine la responsabilité de sa propre sécurité. «Le constat est clair: nous sommes pleinement dans un processus de transition de l’ATMIS vers les forces somaliennes », précise l’Ambassadeur Représentant permanent du Royaume auprès de l’UA et de la CEA-ONU. Il a par ailleurs souligné la nécessité d’une coopération et d’un soutien international d’autant plus que l’Union européenne, partenaire majeur de l’UA en Somalie, demeure pleinement engagé dans le processus de transition, d’où la nécessité d’assurer la mobilisation des financements indispensables à une transition réussie qui éviterait qu’un vide sécuritaire s’installe en Somalie avec ce que cela impliquerait comme répercussions sur le pays, la sous-région, le continent et même le monde.