M. Laftit : Le ministère de l’intérieur bien déterminé à poursuivre ses efforts pour renforcer l’efficience sécuritaire
Le ministre de l’intérieur, Abdelouafi Laftit a affirmé mardi que son département est bien déterminé à poursuivre ses efforts pour renforcer l’efficience sécuritaire face aux défis posés. »En considération du rôle crucial des services de sûreté sur les plans de la stabilité et du développement, le ministère de l’intérieur poursuit ses efforts pour tirer vers le haut leur efficience de manière à relever les challenges posés à savoir la protection des personnes et des biens ainsi que des droits et des libertés, outre la consolidation du statut du Royaume sur les plans régional et international en tant que pays sûr et stable », a-t-il souligné en présentant un exposé devant la Commission de l’intérieur, des collectivités territoriales, de l’habitat et de la politique de la ville à la Chambre des représentants à l’occasion de la présentation du budget sectoriel du ministère de l’intérieur pour l’année 2023. Et d’assurer que son département veille à renforcer la vigilance sécuritaire face aux réseaux terroristes actifs considérés comme une menace permanente et ce, à l’appui d’une politique proactive des services sécuritaires, laquelle politique a permis de mettre en échec de nombreux projets criminels et terroristes et de démanteler des cellules. M. Laftit a aussi évoqué la poursuite des efforts sans relâche dans la lutte contre les réseaux de trafic de drogue, d’immigration illégale et de trafic des êtres humains, lesquels efforts menés en coordination entre les différents services, se sont soldés par de nombreux coups de filet. Et pour boucler le chantier de modernisation dans le domaine sécuritaire, le ministre a indiqué que l’année en cours a été marquée par le développement de l’infrastructure informatique et des transmissions au sein des services de sûreté nationale, à travers la réalisation de nombreux projets et ce, pour être en phase avec les évolutions technologiques incessantes et aussi pour moderniser les réseaux informatiques de manière à faciliter la tâche des services sécuritaires et tirer vers le haut leur performance, ce qui se reflète positivement sur leur action et sur l’amélioration des prestations fournies aux citoyens. Il a, à ce propos, salué »le niveau remarquable de coordination sur le terrain entre l’ensemble des intervenants à savoir les Autorités territoriales, la Sûreté nationale, la Gendarmerie royale et les Forces auxiliaires, ce qui a permis de réaliser un bilan très honorable à l’origine du renforcement du sentiment de sécurité chez les citoyens et une maîtrise des taux de criminalité ordinaire. Sur le registre de la protection et du sauvetage, M. Laftit a assuré que son ministère veille à une couverture totale de l’ensemble des régions du Royaume à travers les services de la Direction générale de la protection civile, faisant état du renforcement des moyens des groupes d’intervention sur les plans des effectifs et de la logistique de manière à assurer l’efficience souhaitée dans le domaine de la protection, du sauvetage et de la lutte contre les sinistres et les catastrophes partout dans le pays. A cela, il ajoute la détermination à parachever les projets en cours de réalisation concernant principalement la construction de centres de sauvetage et ce, pour pouvoir intervenir avec célérité partout dans le pays en cas de sinistre et aussi répondre aux exigences du nouveau découpage régional, outre la rénovation et la réhabilitation des bâtiments, le renforcement de la logistique dans les services centraux et extérieurs. Il a, cependant, fait remarquer que la multiplication des incendies de forêt nécessite la mobilisation de plus de moyens financiers et humains. Évoquant la gestion des catastrophes naturelles, M. Laftit a indiqué que depuis la création en 2009 du Fonds de lutte contre les effets des catastrophes naturelles au mois d’octobre dernier, un total de 254 projets ont été financés dans le cadre du programme de gestion intégrée des risques des catastrophes naturelles et de la résilience, et ce, pour un coût de plus de 4,11 milliards de dirhams dont une contribution dudit Fonds chiffrée à 1,39 milliard de dirhams.