Sahara: La Papouasie-Nouvelle-Guinée met en avant le soutien international massif en faveur du plan d’autonomie

La Papouasie-Nouvelle-Guinée a souligné, à New York, le soutien international grandissant en faveur du plan d’autonomie présenté par le Maroc pour résoudre le différend régional autour du Sahara marocain. « Il est agréable de noter le soutien international croissant à cette proposition de compromis crédible et nous sommes encouragés par un tel soutien qui aidera toutes les parties prenantes concernées à trouver une solution durable et pacifique » à ce différend régional, a indiqué le représentant de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, devant les membres de la 4è commission de l’Assemblée générale de l’ONU. Il a relevé, dans ce cadre, l’importance d’un dialogue inclusif à tous les niveaux impliquant toutes les parties prenantes afin de favoriser une compréhension mutuelle et jeter des ponts vers un règlement politique de cette question importante au profit de toutes les parties concernées. Cette solution, a-t-il insisté, doit reposer sur des réalités pratiques, un esprit de bonne foi et le compromis tel que stipulé par le plan d’autonomie « louable » présenté par le Maroc et conformément à la Charte des Nations Unies, aux 18 résolutions du Conseil de sécurité adoptées depuis 2007 ainsi qu’aux résolutions pertinentes de l’Assemblée générale de l’ONU. Le diplomate a également exprimé le soutien de son pays au processus politique mené sous l’égide du SG de l’ONU visant à parvenir à une solution politique mutuellement acceptable, négociée et durable, tout en appelant à encourager davantage le momentum important actuel. Dans ce contexte, il a salué les efforts proactifs de l’Envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, illustrés par ses premières tournées dans la région. En droite ligne de cet esprit constructif, la Papouasie-Nouvelle-Guinée a dit encourager et soutenir ses efforts pour reprendre le processus des tables-rondes et capitaliser sur le “bon travail” de son prédécesseur impliquant les principales parties prenantes: le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le +polisario+ sous le format de réunion existant et en conformité avec la résolution 2602 du Conseil de sécurité. “Nous encourageons cet élan positif pour trouver une solution politique durable acceptable pour toutes les parties concernées”, a-t-il encore indiqué, saluant par la même les efforts de paix, de stabilité et de sécurité dans la région, notamment le plein respect par le Maroc du cessez-le-feu. Il a, dans ce cadre, appelé les autres parties à suivre l’exemple du Royaume. Le diplomate a, par ailleurs, mis en avant les efforts continus du Maroc en faveur du développement durable dans les provinces du Sud à travers notamment des investissements socio-économiques et infrastructurels substantiels, qui transforment la vie des populations locales. Il a, en outre, salué les actions entreprises par le Royaume pour améliorer la participation politique au Sahara marocain, comme en témoignent les élections démocratiques, libres et transparentes de septembre 2021 qui ont connu un taux de participation “impressionnant”, ajoutant que des élus issus démocratiquement de ces scrutins prennent part aux séminaires régionaux du C24. Ils ont également participé aux deux précédentes tables-rondes qui ont eu lieu à Genève. Le représentant de la Papouasie-Nouvelle-Guinée à l’ONU a, de même, mis en exergue le climat de respect des droits de l’homme dans les provinces du Sud, tout en saluant la dynamique d’ouverture de consulats généraux dans les villes de Laâyoune et Dakhla. Le diplomate a, par ailleurs, souligné l’urgence de s’attaquer à la situation des droits de l’homme dans les camps de Tindouf dans le sud-ouest de l’Algérie, dénonçant des “violations” des droits fondamentaux, en particulier ceux des femmes et des enfants. Ces violations ne cessent d’être pointées du doigt par la communauté internationale, a-t-il dit. Il a appelé à l’enregistrement et au recensement des populations dans ces camps conformément au mandat du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), au droit international humanitaire, à toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, y compris la résolution 2602, ainsi qu’aux recommandations du Secrétaire général des Nations Unies.