Guelmim-Oued Noun : La famille de la résistance dénonce « l’acte hostile » du président tunisien

La famille de la résistance et de l’armée de libération dans la région de Guelmim-Oued Noun a dénoncé « l’acte hostile » du président tunisien, suite à l’accueil réservé au chef des séparatistes à Tunis, dans le cadre de la 8ème conférence internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD 8). A l’instar des différentes composantes de la société marocaine, la famille de la résistance condamne fermement cette attitude « sans précédent » du président tunisien à l’égard du peuple marocain et de son intégrité territoriale, et dénonce ce comportement provocateur qui a heurté les sentiments de tous les Marocains, a indiqué, dans un communiqué, la délégation provinciale du Haut Commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l’armée de libération à Tan-Tan. Cette « position hostile » constitue une atteinte flagrante à l’intégrité territoriale du Royaume, une offense aux sentiments du peuple marocain et « un coup de poignard dans le dos du Maroc » qui soutient la stabilité et la prospérité du peuple tunisien. De son côté, la délégation provinciale du Haut Commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l’armée de libération à Sidi Ifni a souligné que la famille de la résistance dans la province exprime sa ferme condamnation de cet « acte hostile et unilatéral du président tunisien qui a ainsi placé son pays parmi un groupe de partisans du séparatisme et du terrorisme dans le Maghreb », tout en rappelant les positions historiques du Royaume, notamment le soulèvement des habitants de Casablanca (7 et 8 décembre 1952) contre l’occupant français, après l’assassinat du leader syndicaliste Farhat Hachad (5 décembre 1952). La famille de la résistance et de l’armée de libération est fortement convaincue que « cette démarche ne reflète aucunement la position des Tunisiens, liés à leurs frères Marocains par des liens d’appartenance à l’identité africaine et à la spécificité maghrébine », tout en appelant le président tunisien à faire valoir la raison et à présenter des excuses suite à cette démarche préjudiciable à tous les Marocains. Pour sa part, la délégation provinciale du Haut Commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l’armée de libération à Assa-Zag a fait part de son « rejet catégorique de toute forme d’atteinte aux sacralités nationales », soulignant que ce nouvel alignement de la présidence tunisienne aux côtés des adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume constitue « un acte dangereux et sans précédent », qui porte profondément préjudice aux sentiments du peuple marocain et nuit aux relations solides ayant toujours uni les peuples marocain et tunisien. Elle a également affirmé sa disposition constante à faire face à toutes les manœuvres et provocations afin de défendre l’intégrité territoriale du Royaume.