e discours royal souligne la place déterminante du dossier du Sahara dans les relations du Maroc – Universitaire –

SM le Roi Mohammed VI a souligné, dans le discours adressé à la nation à l’occasion du 69è anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, la place centrale et déterminante du dossier du Sahara marocain dans les relations qu’entretient le Royaume avec ses partenaires, a indiqué Mohamed Yahya, professeur de droit administratif et de droit constitutionnel à la Faculté de droit de Tanger. « SM le Roi a adressé un message clair au reste du monde pour mettre en relief, une fois de plus, la place centrale et déterminante de ce dossier dans les relations qu’entretient le Maroc avec son environnement international et ses partenariats », a dit M. Yahya dans une déclaration à la MAP. L’universitaire a ajouté que les partenaires du Maroc, traditionnels ou nouveaux, sont invités à clarifier leurs positions, à sortir de la zone grise et à mettre de côté le langage diplomatique feutré pour exprimer franchement et honnêtement leur soutien au plan marocain d’autonomie. M. Yahya a fait observer que toutes les relations du Maroc dans l’avenir devraient être comprises dans ce sens, comme l’a souligné le Souverain en affirmant que « le dossier du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international. C’est aussi clairement et simplement l’aune qui mesure la sincérité des amitiés et l’efficacité des partenariats qu’il établit ». Ces États, dont les positions sont ambivalentes, se doivent de « trancher et d’agir positivement » pour contribuer à mettre fin au conflit artificiel autour du Sahara marocain et poursuivre le traitement d’un ensemble de dossiers où le Maroc joue un rôle d’acteur de premier plan, tels le terrorisme international, l’immigration clandestine et bien d’autres, a-t-il poursuivi. Concernant les Marocains résidant à l’étranger (MRE), auxquels le discours royal a attaché un grand intérêt, l’universitaire a mis l’accent sur la nécessité d’engager un dialogue sérieux avec toutes les composantes de la diaspora marocaine et les parties prenantes, estimant qu’il incombe au Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) « d’élaborer une feuille de route » claire pour apporter des solutions efficaces aux différents écueils auxquels fait face cette importante communauté. Et de conclure qu’il faudra « mettre en œuvre la loi cadre et le code de la nouvelle charte de l’investissement et revoir les dispositifs essentiellement législatifs et règlementaires permettant à cette communauté de jouer un rôle beaucoup plus important dans l’économie nationale ».