La presse sud-américaine épingle les véritables responsables de l’assaut des migrants sub-sahariens à Nador
De nombreux médias en Amérique du sud ont pointé du doigt les véritables instigateurs du violent assaut mené, la semaine dernière, par des migrants sub-sahariens contre la clôture métallique séparant les villes de Nador et Melilia. Ainsi, l’agence de presse argentine « Alternative presse Agency » a écrit qu’il était «évident que la tragédie de Nador a été orchestrée par l’Algérie contre le Maroc et l’Espagne, en guise de vengeance pour avoir mis en échec quatre décennies d’ambitions expansionnistes algériennes sur le Sahara, à travers les séparatistes du polisario ». Dans un article signé par l’écrivain Adalberto Agozino, l’agence argentine a ajouté que « ce type de manœuvres basses qui exploitent les besoins et le désespoir de nombreux africains pauvres dévoilent, de la part de l’Algérie, un mépris total des droits de l’homme et démontrent que ce pays n’hésitera pas à utiliser tous les moyens pour réaliser ses ambitions hégémoniques sur la région du Maghreb ». De son côté, le site d’information péruvien de renom « Guik » estime que cet assaut est « un énième épisode de l’agonie vécue par le régime dictatorial algérien, dont le seul objectif est l’exportation de ses graves problèmes internes en déstabilisant la région, l’ingérence dans les affaires intérieures des pays voisins et la dilapidation des millions de dollars des recettes pétrolières du pays ». La publication péruvienne écrit que l’objectif principal des « généraux algériens agonisants », qui ont échoué diplomatiquement dans le dossier du Sahara marocain, consiste à utiliser ces événements tragiques pour « ternir la réputation du Maroc et son leadership en Afrique en matière de politique migratoire », soulignant que le Royaume a mené une « politique humaniste qui a permis de régulariser la situation légale de milliers de migrants, originaires en grande partie de pays d’Afrique subsaharienne ». De son côté, le site d’information péruvien « La Abeja » revient sur les prises de position des ambassadeurs africains accrédités au Maroc qui ont salué la politique migratoire humaniste adoptée par le Maroc, sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, exprimant leur entière disponibilité à collaborer avec les autorités marocaines sur cette affaire. Le journal péruvien La Razon reprend à ce propos les déclarations de l’ambassadeur tchadien au Maroc, Mahamat Abdel Rassoul, qui a salué la politique migratoire de SM le Roi, rappelant que le Souverain a donné Ses Hautes Instructions pour mettre à l’abri tous les étrangers et migrants qui travaillent, étudient et vivent au Maroc. Abdel Rassoul a ajouté : « nous vivons au Maroc et nous savons comment les frères marocains mènent leur politique vis-à-vis de nos étudiants, de nos migrants et de nos travailleurs dans le Royaume », rappelant que l’UA avait confié au Souverain la gestion du dossier « très pertinent et très sensible » de la migration. Même son de cloche dans le journal péruvien Prensa21, qui a choisi de reprendre les déclarations du doyen du corps diplomatique et ambassadeur du Cameroun au Maroc, Mouhamadou Youssifou, qui a tenu à souligner que le groupe africain « apprécie grandement le geste de SM le Roi Mohammed VI pour l’encadrement des migrants au Maroc », rappelant l’initiative de régularisation, initiée en 2013 grâce au geste magnanime de SM le Roi, en faveur de migrants en situation irrégulière dans le Royaume. Après avoir condamné l’assaut des migrants sub-sahariens au niveau de Nador, M. Youssifou a assuré que les diplomates africains se tiennent, comme par le passé, aux côtés des autorités marocaines pour juguler cette situation. En Colombie, le quotidien Primicia écrit que la politique migratoire du Maroc a toujours été respectueuse de la dignité et des droits des migrants, soulignant le caractère «humaniste, inclusif et solidaire » de la politique d’intégration des migrants au Maroc Le journal colombien rappelle que le Maroc a mis en œuvre à partir de 2013, une stratégie pour régulariser la situation des migrants qui bénéficient des mêmes services que les Marocains, précisant que plus de 12.000 étudiants, dont 90% sont des boursiers du Maroc, bénéficient de cette politique de coopération. D’autres citoyens sub-sahariens travaillent dans différents secteurs du pays et sont pleinement intégrés dans la société marocaine. « Notre mission en tant que journalistes, poursuit le journal colombien, est de donner un contexte à l’actualité et d’aborder les faits depuis leur genèse et leur évolution. Cette tragédie, que nous regrettons tous, met en lumière une situation méconnue et qui, malheureusement, se répète dans de nombreux pays, sur différents continents, et met en évidence les agissements de bandes criminelles de trafic d’êtres humains et d’armes qui, sans distinction de nationalité ou de religion, traitent les êtres humains comme une marchandise pour réaliser un gain rapide, sans aucune évaluation des conséquences de leurs actes ». Au Chili, le journal « El Siete » écrit que «la conclusion commune de Rabat et Madrid» au sujet de l’assaut des migrants à Nador est que « les mafias de trafic d’êtres humains ont poussé les migrants à défier les agents de sécurité et à prendre violemment d’assaut la clôture » séparant Nador et Melilla, ce qui a provoqué la tragédie. De son côté, le site d’information chilien « El Mapocho » a cité, à ce propos, le président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez qui a affirmé que « les premiers responsables de la tragédie » sont les mafias internationales de trafic d’êtres humains.