Devant le C24, Mme Khadija Ezaoui met en exergue la dynamique de développement dans les provinces du Sud
L’actrice associative et native de la ville de Laâyoune, Khadija Ezaoui a mis en exergue, lundi à New York, la dynamique de réformes tous azimuts que connaissent les provinces du Sud, à la faveur notamment du nouveau modèle de développement lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. « En tant qu’actrice associative et native de la ville de Laâyoune au Sahara marocain, je peux attester que le Sahara marocain est devenu de nos jours, l’une des plateformes d’échanges commerciaux les plus prisées à l’échelle régionale, continentale et mondiale », a souligné Mme Ezaoui, qui s’exprimait lors d’une réunion du Comité des 24 des Nations Unies. Elle a relevé que depuis le retour du Sahara marocain à la Mère-Patrie en 1975, des efforts incommensurables ont été déployés par le Maroc, notamment à travers le Nouveau modèle de développement pour les provinces du Sud, pour ériger cette partie du Royaume en une région de stabilité, de prospérité et d’avenir pour le développement de l’ensemble du Continent africain. « La transformation du Sahara marocain s’est faite en plusieurs étapes charnières à travers notamment le désenclavement de cette région, via de vastes chantiers d’électrification, d’alimentation en eau potable ou encore par l’édification de structures routières », a-t-elle expliqué. Elle a également cité dans ce cadre l’instauration et l’accès aux services publics de base, tels que l’éducation, la scolarisation ou encore la santé, des initiatives politiques et économiques, audacieuses et vertueuses à l’image de la politique de régionalisation avancée, du plan marocain d’autonomie ou encore du Nouveau modèle de Développement pour les provinces du Sud totalisant une enveloppe budgétaire de plus de 8 milliards de dollars. Elle a aussi cité des projets structurants, tels que le Port Dakhla-Atlantique, la Technopôle Foum El Oued, ou encore le Centre Hospitalier Universitaire de Laâyoune qui font de la région un havre de paix, de stabilité, mais surtout de prospérité pour tout l’espace sahélo-saharien et euro-méditerranéen. L’intervenante a, en outre, indiqué que la région connaît une dynamique de développement unique à laquelle les femmes originaires du Sahara marocain contribuent en tant que professionnelles performantes – médecins, enseignantes, entrepreneuses, élues, notant que des efforts importants sont consentis pour soutenir le développement de l’ensemble des secteurs de développement socio-économique. De même, en capitalisant sur ses acquis, la région du Sahara marocain a réussi à enclencher une dynamique de croissance durable à travers la réalisation de grands projets particulièrement dans le domaine des énergies renouvelables, dont les centrales solaires NOOR Laâyoune et NOOR Boujdour, qui auront indéniablement de grandes retombées socio-économiques sur la population de la région, a-t-elle poursuivi. Mme Ezaoui a, par ailleurs, fait observer que la scolarisation des enfants et des adolescents au Sahara marocain est « très élevée », ajoutant qu’il y a un accès à tous les services publics sanitaires, sportifs, culturels et cultuels dotés d’importantes infrastructures matérielles et de personnels compétents. « De plus, il existe plusieurs entreprises dirigées par des femmes, comme moi-même, qui prennent part à la vie associative très dynamique », a-t-elle dit, précisant que toute cette dynamique a permis à cette région de recouvrir sa place naturelle qui lui revient au sein du territoire national et d’en faire un levier de stabilité et de prospérité pour les espaces méditerranéens, africains et transatlantiques, comme l’a matérialisé l’ouverture de 26 consulats généraux de pays africains, arabes, des Amériques et des Caraïbes, ayant pour vocation principale de contribuer à l’essor et au développement économique de la région du Sahara marocain. « Cette dynamique d’ouverture des Consulats généraux au Sahara Marocain, depuis 2019 est également une reconnaissance du succès des politiques économiques menées dans la région et une marque de confiance en son avenir de hub commercial ouest africain », a dit Mme Ezaoui, relevant que la présence de ces enceintes diplomatiques et consulaires à Laâyoune et à Dakhla reflète la dynamique que connaît la région du Sahara Marocain engagée dans un processus de développement inclusif, multisectoriel et durable. Elle a en outre signalé que les acteurs associatifs sahraouis se félicitent de cette dynamique vertueuse, à laquelle la souveraineté du Maroc sur la région garantit la pérennité, loin des chimères des autres parties. « C’est pour cela que nous considérons que l’Initiative marocaine d’autonomie est la seule solution à prendre en compte nos aspirations pour gérer nos affaires locales dans la démocratie et la stabilité », a-t-elle affirmé. « Nous avons souligné notre attachement à notre marocanité et à l’Initiative d’autonomie à travers notre participation massive aux élections législatives, régionales et communales du 8 septembre 2021, pour élire démocratiquement nos représentants légitimes et nous continuerons à le faire à travers notre participation pleine au projet démocratique du Royaume du Maroc », a encore indiqué Mme Ezaoui. Evoquant le soutien international grandissant au plan d’autonomie, elle a fait remarquer que les décisions souveraines et fortes exprimées par la France, les Etats-Unis, l’Allemagne, les Pays-Bas ou encore par l’Espagne d’appuyer ce plan comme seule option pour résoudre ce différend régional, répondent à la réalité sur le terrain et à l’histoire de la région. « Tous ces éléments convergent pour créer la réalité de l’inéluctabilité de la marocanité du Sahara et de l’Initiative d’autonomie comme seule solution à ce différend régional », a-t-elle conclu.