Première réunion du groupe d’amitié parlementaire Pérou-Maroc : la présidente du Congrès péruvien se félicite de l’excellence des relations législatives entre les deux pays

La présidente du Congrès péruvien et membre du groupe d’amitié parlementaire Pérou-Maroc, Mme Maria del Carmen Alva Prieto, s’est félicitée de l’excellence des relations législatives entre les deux pays, à l’occasion de la tenue de la première réunion de ce groupe d’amitié. Un communiqué de l’ambassade du Maroc à Lima a souligné que cette première réunion s’est déroulée, vendredi dernier au siège de l’institution législative péruvienne, en présence du président du groupe, M. Ernesto Bustamante Donayre, qui est également président de la Commission des Affaires Étrangères du Congrès, ainsi que des membres de ce groupe d’amitié où sont représentées les différentes formations politiques du pays andin. Mme Maria del Carmen Alva Prieto a saisi cette occasion pour appeler les membres du groupe parlementaire à renforcer davantage les liens d’amitié entre le Maroc et le Pérou et à promouvoir l’échange d’informations et d’expériences, ainsi que le dialogue, la coopération parlementaire et la concertation sur des sujets d’intérêt commun. Mme Alva Prieto, qui a mis en avant la nécessité de consolider les relations bilatérales avec le Royaume, a noté que le Congrès péruvien était « conscient de la décision erronée prise par le gouvernement de Pedro Castillo qui a rétabli les relations avec une république inexistante », tout en soulignant que « le ministère des Relations Extérieures du Pérou devrait se rétracter », relève la même source. Pour sa part, M. Bustamante Donayre a réitéré la position du Congrès en faveur du « plan d’autonomie et de la souveraineté du Royaume sur l’ensemble du Sahara marocain », espérant une « reconnaissance formelle du gouvernement péruvien du plan marocain, unique solution au différend régional autour du Sahara, notamment dans le contexte international actuel ». Il a mis en exergue la victoire de la diplomatie marocaine dans la défense de l’intégrité territoriale du Maroc, ainsi que l’appui international croissant en faveur du plan d’autonomie, citant les nouvelles positions des Pays Bas, de la Roumanie, de la République de Chypre, de l’Espagne, de l’Allemagne et de la majorité des pays membres de l’ONU. En outre, le député péruvien a loué la bonne gestion du Royaume de la crise covid-19 et a salué les grands projets de développement lancés, notamment dans les provinces du sud, où il s’était rendu, en visite officielle en mars dernier, à la tête d’une délégation parlementaire. Dans le même sens, il a mis en relief les réalisations accomplies dans les secteurs des énergies renouvelables, des infrastructures, de l’industrie et de l’agriculture, tout en soulignant l’importance de promouvoir davantage les échanges commerciaux et économiques, en perspective de la signature d’un accord de libre-échange entre les deux pays. Le président du groupe d’amitié parlementaire a, enfin, souligné que le rôle de ce groupe d’amitié et du Congrès en général, est d’exercer le contrôle politique sur le gouvernement, afin d’améliorer et sauvegarder les bonnes relations avec le Maroc. Les autres membres du groupe d’amitié parlementaire Pérou-Maroc, qui se sont exprimés dans le même sens, ont déploré la décision de reconnaitre une « république imaginaire et autoproclamée », estimant qu’il s’agit d’une offense pour le gouvernement et le peuple marocains. En outre, ils ont manifesté leur disposition à travailler activement à travers la diplomatie parlementaire pour sauvegarder les bonnes relations d’amitié entre les deux pays et mettre en œuvre l’agenda de travail approuvé à l’unanimité lors de cette session. Pour sa part, l’ambassadeur du Maroc au Pérou, M. Amine Chaoudri, a mis en avant le succès de la récente visite de la délégation du Congrès péruvien au Royaume qui témoigne de la force des relations entre les institutions législatives des deux pays. Le diplomate marocain a également énuméré les atouts offerts par le Maroc qui se positionne comme hub économique important et porte d’entrée privilégiée pour le Pérou en Afrique, tout en soulignant que l’économique et le politique vont de pair, conclut le communiqué.