Le différend du Sahara, nourri par l’Algérie et le polisario, est un « frein » à l’intégration économique de l’Afrique (média péruvien)
Le différend régional autour du Sahara marocain, nourri par l’Algérie et le polisario, constitue un « frein important » à l’intégration économique de l’Afrique et « un obstacle à la paix et à la stabilité » sur le continent, écrit le site d’information péruvien « Prensa21 », qui cite les conclusions d’un séminaire international tenu récemment en Tanzanie. Les participants à ce conclave, qui a examiné la stabilité et l’intégration de l’Afrique, ont souligné l’urgence de trouver une solution définitive à ce différend artificiel, basée sur l’initiative marocaine d’autonomie, pour accélérer le processus d’intégration dans un contexte marqué par les répercussions économiques et sociales de la pandémie de Covid. Sous le titre « L’Algérie et le Polisario retardent le développement de l’Afrique », le site péruvien indique que la possibilité d’expulser la rasd de l’Union africaine a été évoquée par les participants à ce séminaire, ajoutant que ce groupe séparatiste fait peser une menace sérieuse sur la mise en place de la Zone de libre-échange continentale africaine. Pensa21 souligne que les intervenants ont été unanimes à souligner que le plan marocain d’autonomie au Sahara est la « seule solution viable et définitive à ce conflit artificiel ». A cette occasion le politologue rwandais Ismael Buchanan a estimé que « l’Algérie assume une responsabilité historique dans le différend régional sur le Sahara marocain, compte tenu de sa participation avérée à la genèse et à la perpétuation de ce conflit artificiel ». Pour lui, la participation de l’Algérie au conflit du Sahara « s’est manifestée sur les plans diplomatique, juridique, financier et militaire depuis le début. Il est clair que le polisario ne doit sa survie qu’à l’Algérie, (…) qui en fait la priorité de sa politique étrangère ». Les participants ont également mis l’accent sur l’engagement indéfectible du Maroc à promouvoir la coopération Sud-Sud basée sur une approche «win-win » et la ferme conviction du Royaume dans le potentiel du continent africain. Ils ont considéré que l’expulsion de la rasd est de nature à permettre à l’Union africaine de « jouer un rôle constructif (…) et contribuer positivement aux efforts des Nations Unies, pour une solution définitive au différend régional sur le Sahara marocain ». A ce propos, l’ancien ministre des Affaires étrangères des îles Comores, Fahmi Saïd Ibrahim, a estimé que cette expulsion corrigera une « injustice historique » et permettra à l’organisation panafricaine de regagner son prestige et sa crédibilité. De même, le nouveau modèle de développement des provinces du sud du Maroc, lancé par SM le roi Mohammed VI, a été largement salué, eu égard aux projets importants qu’il promeut dans des secteurs clés, comme les infrastructures, les énergies renouvelables, la logistique et l’éducation, entre autres. « La dynamique positive » de l’ouverture de plus d’une vingtaine de représentations diplomatiques à Dakhla et Laayoune est un autre aspect mis en valeur par le séminaire et qui « consolide la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur son Sahara ».