La fièvre de l’hostilité envers le Maroc s’est emparée de la direction algérienne (écrivain)
Alors que l’Etat algérien s’apprête à organiser le Sommet de la Ligue arabe en se vantant de veiller à consacrer « la solidarité arabe », la réalité montre le contraire : la fièvre de l’hostilité envers le Maroc s’est emparée de la direction algérienne de manière démesurée, a souligné l’écrivain et journaliste Talaâ Saoud Al-Atlassi. Dans un article intitulé : « O dirigeants d’Algérie, soyez raisonnables », paru lundi sur les colonnes du journal « Al Ittihad Al-Ichtiraki », M. Al-Atlassi a mis en évidence le fait que cette même Algérie, qui prétend vouloir agir pour « promouvoir » et « dynamiser » les mécanismes de la solidarité arabe, a rompu les relations diplomatiques avec le Maroc, après avoir persisté à garder les frontières terrestres fermées, « en faisant fi aux appels renouvelés du Roi du Maroc au dialogue, à l’entente et à la coopération ». « Si tout ce délire n’est pas l’effet de la fièvre de l’hostilité envers le Maroc, c’est peut-être la rage du haineux qui, dans sa précipitation à faire du mal, frappe à l’aveuglette »… tout en appelant les arabes pour les inciter à la +solidarité+, alors qu’il est le premier à bafouer les règles et bienfaits de la coopération et la solidarité avec le voisin… maghrébin, africain et arabe », a-t-il ajouté. Les décisions des dirigeants algériens à l’égard du Maroc, qui semblent hostiles, folles et stupides, fomentant la haine et perpétuant l’hostilité, sont porteuses d’une charge politique, qui échappe probablement à la plupart d’entre eux, a-t-il poursuivi, notant que ces ruptures successives contre le Maroc cachent une amertume au regard du déclin de leurs prétextes au sujet de la question du Sahara. L’écrivain a expliqué que tout un chacun en Algérie sait que toute tentative de faire renaître de ses cendres le projet séparatiste au Sahara marocain est vouée à l’échec, d’autant plus que la proposition marocaine d’autonomie a ouvert une grande fenêtre d’opportunités devant la solution politique, devenant la base du traitement de ce dossier par l’ONU, les puissances mondiales et la plupart des pays du monde. Il a cité à titre d’illustration les agissements à El Guergarat qui se sont retournés contre la direction algérienne après l’intervention efficace des Forces armées royales qui a avorté son rêve de longue date d’avoir une ouverture sur l’océan Atlantique à travers « une zone libérée » pour priver le Maroc de son prolongement africain. La reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara est un autre pas, venu renforcer, à l’échelle internationale, la crédibilité politique et historique du droit marocain, a-t-il fait observer. Le Maroc, a écrit M. Al-Atlassi, a offert aux dirigeants algériens une opportunité des plus honorables pour tourner la page d’une période historique de vaches maigres, pavée d’occasions perdues en termes de paix, de coopération et de progrès. L’Algérie n’a pas répondu à l’initiative marocaine d’autonomie, l’unique solution crédible à ce conflit, et a fait la sourde oreille aux appels de SM le Roi à renforcer les relations maroco-algériennes et à ouvrir les voies de dialogue et de la coopération. Au lieu de cela, elle a intensifié de manière disproportionnée son hostilité envers le Maroc, a soutenu M. Saoud Atlassi. « Le Maroc d’aujourd’hui est fort… Oui, il est fort. Les dirigeants algériens ne s’attendaient pas à ce développement marocain…tout comme certains pays européens ne l’ont pas vu venir. Ils étaient convaincus que le Royaume ne serait pas capable d’aller aussi plus loin qu’ils l’avaient, eux mêmes, imaginé et prévu », a-t-il dit. De l’avis de M. Talaâ Saoud Atlassi, le Maroc est fort grâce à « la détermination de SM le Roi à l’orienter vers le développement de ses potentialités et la solidification de ses leviers économique, social et politique… Les réalisations des chantiers sociaux, la qualité et la solidité des leviers économiques et la vitalité démocratique, autant d’éléments de force, qui promettent beaucoup dans le cadre du nouveau modèle de développement ». Selon lui, le Maroc a pris de court la direction algérienne autant dans ses prévisions que ses attentes, tout comme il a surpris certains acteurs européens. Ce qui explique les manœuvres hostiles émanant ces derniers mois de certains pays européens ». « Les dirigeants algériens croient peut être qu’ils ont des alliés en Europe, dans leurs projets de cerner le Maroc… Ce sont juste les illusions … d’un Etat en état d’émaciation… », a renchéri l’écrivain-journaliste, avant d’ajouter que la direction algérienne, « est en conflit avec elle-même … avec les courants et les loyautés en son sein… plus de 20 généraux sont en prison… une vingtaine de ministres, dont deux Premiers ministres, sont en prison… et la porte de la prison est toujours ouverte pour d’autres « . « La direction algérienne est en déphasage avec son peuple, comme en témoignent la faible participation populaire aux élections, la poursuite du mouvement populaire « Hirak » contre le pouvoir dans tout le pays, outre le rejet collectif de l’Etat en Kabylie… », a-t-il dit, rappelant que ces dirigeants sont incapables de subvenir aux besoins quotidiens de base du peuple algérien, en termes d’approvisionnement régulier en eau, en électricité et en produits de base tels le sucre, l’huile et le poulet. Cette direction telle qu’elle est …, a-t-il relevé, « tente de trouver des débouchés à ses crises et des excuses à son incapacité … en s’opposant au Maroc et en le rendant responsable de toute la colère de son peuple, de toutes ses défaillances et même de ses incendies ». « S’il vous plaît, dirigeants d’Algérie… soyez raisonnables … seul un Maroc uni, stable et prospère peut sauvegarder vos intérêts dans une interaction maghrébine harmonieuse », a conclu Talaâ Saoud Atlassi..