L’administration de la prison locale de Kénitra réagit aux déclarations d’un ancien détenu concernant les conditions de sa détention (mise au point)
L’administration de la prison locale de Kénitra a réagi aux déclarations de l’ancien détenu au sein de cet établissement pénitentiaire, Driss Sedraoui, au sujet des conditions de sa détention et de la qualité de la nourriture fournie aux détenus. Dans une mise au point, l’administration a fait état, en ce qui concerne les conditions de détention, d’une surpopulation au sein de cette prison, ce qui explique les délais d’attente des nouveaux détenus avant de pouvoir obtenir un lit, soulignant que le détenu en question, comme tous les autres prisonniers, a reçu les couvertures suffisantes, en plus de celles apportées par leurs familles. S’agissant de la qualité des repas et le mode de leur distribution, la même source précise que l’administration contrôle au quotidien toutes les étapes de préparation des repas par l’entreprise délégataire, notant que tous les produits alimentaires (poissons, viandes…) sont estompés d’un certificat de qualité délivré par l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA). Pendant le mois de Ramadan, précise-t-on, les repas sont distribués selon un programme bien précis, le Ftour étant livré aux détenus quarante minutes avant l’appel à la prière d’Al-Maghrib et ceux du dîner et du Shour à 23h00 après l’arrivée des équipes de nuit. Concernant les allégations de l’ancien détenu selon lesquelles il aurait été contraint à se doucher à l’eau froide, la mise au point fait état de la mise à la disposition de l’ensemble des détenus de quatre salles de bain collectives, équipées de l’eau chaude et autorisées deux jours par semaine pour chaque bloc, sachant que le prisonnier en question en bénéficiait selon les témoignages de ses codétenus. Au volet sanitaire, l’établissement pénitentiaire fait savoir que ce détenu a bénéficié de 25 examens internes, en plus d’une consultation par une spécialiste cardiovasculaire contractuelle, de quatre analyses de laboratoire et de quatre examens dentaires, ajoutant qu’il a aussi pu poursuivre ses études et obtenir son baccalauréat au sein de l’établissement. Et la mise au point de conclure que le détenu avait tenté, depuis son placement à l’établissement, de faire valoir sa qualité de président d’une organisation associative pour faire pression et obtenir des privilèges, mais l’administration a fait montre de fermeté, soucieuse de traiter tous les prisonniers sur le même pied d’égalité.