L’Italie interpellée sur le sort de son aide humanitaire aux Sahraouis de Tindouf
Les médias algériens qui mènent depuis des décennies, une campagne de lynchage frénétique contre le Maroc, son intégrité territoriale et la marocanité du Sahara, osent aujourd’hui se plaindre de soi-disant attaques de l’agence de presse marocaine (MAP) contre l’Algérie.
Les médias algériens sont montés cette semaine, au créneau pour disculper leur pays des accusations de la presse marocaine dans le scandale de la poursuite du détournement de l’aide humanitaire européenne destinée aux habitants sahraouis des camps du Tindouf.
Dans les faits, les médias marocains ne font que reprendre les dénonciations de cette pratique malsaine par des médias et des députés européens, dont la dernière en date est celle de l’expert italien en politique internationale, Marco Iaconetti qui a interpellé dernièrement le gouvernement de son pays sur le sort de l’aide italienne aux Sahraouis de Tindouf.
Dans des articles de presse qu’il a publiés suite aux dernières révélations sur cette fraude, Iaconetti rappelle que l’Italie, un des principaux pourvoyeurs de fonds et d’aide humanitaire aux habitants des camps de Tindouf, a fourni à ces derniers, d’après le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM), environ 2,5 millions de dollars d’aide humanitaire au cours des cinq dernières années.
«Des millions d’euros des contribuables européens sont en jeu, tandis que les conditions des réfugiés sont restées inchangées», a encore relevé Marco Laconetti, soulignant que «le but de l’aide était censé être humanitaire, mais en réalité, il s’est avéré qu’une grande partie de cette aide était utilisée pour acheter des armes» destinées aux milices du Polisario.
«Aider les plus démunis est un principe sacré», mais c’est aussi «un devoir envers le contribuable italien que de veiller à ce que ces aides ne finissent pas entre de mauvaises mains», a conclu Marco Laconetti.
Selon des sources bien informées en Europe, le gouvernement algérien, dont l’économie est mise dans une mauvaise posture par la corruption et la chute des prix du pétrole, cherche à présent de se débarrasser du lourd fardeau de son soutien financier au Polisario.
Les dirigeants d’Alger incitent ainsi le Polisario à puiser dans les fonds d’aide internationale pour le financement de son armement.