Le Maroc accueille une conférence africaine sur le Sahara Occidental
La ville marocaine de Marrakech accueille ce lundi, une Conférence ministérielle africaine sur l’appui de l’Union africaine (UA) au processus de règlement politique des Nations Unies du différend régional autour du Sahara marocain.
Parallèlement à la conférence de Marrakech où sont représentés les cinq sous-régions du continent, l’Afrique du Sud, ennemi juré de l’intégrité territoriale du Maroc aux côtés de l’Algérie, a rassemblé à Pretoria, une conférence sous-régionale à laquelle ont été conviées des délégations de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) pour soutenir tant bien que mal, les thèses séparatistes du Front Polisario.
Selon le ministère marocain des Affaires étrangères, cette conférence vise à soutenir la dernière décision de l’Union africaine sur le sujet adoptée en juillet 2018 par le 31ème Sommet africain Nouakchott, la capitale de la Mauritanie, et qui réaffirme en substance, l’exclusivité des Nations Unies dans le traitement du dossier du Sahara Occidental.
Une quarantaine de pays africains des cinq sous-régions du continent, sont attendus à cette réunion qui s’inscrit dans le cadre des initiatives des Etats africains en vue du renforcement de l’unité et de l’intégration régionale sur le continent.
Réitérant «sa profonde préoccupation» face à l’impasse persistante dans le conflit du Sahara occidental et aux conséquences qui en résultent, l’UA, avait souligné lors de sa 31ème session ordinaire à Nouakchott, la «nécessité» pour elle de «contribuer activement à la recherche d’une solution, à travers un soutien renouvelé aux efforts menés par le Secrétaire général des Nations unies et son Envoyé personnel».
L’UA s’est également engagée à exclure ce dossier de ses débats et rencontres, appelant expressément tous les États membres à soutenir les efforts conduits par les Nations unies.
Le Maroc qui contrôle et administre aujourd’hui environ 80 % du territoire de son Sahara contesté par le Front Polisario qui, sous l’instigation et le soutenu inconditionnel de l’Algérie, continue à revendiquer un référendum d’autodétermination, pourtant une option écartée depuis longtemps du langage des Nations Unies à New-York et à Genève.
En revanche la proposition d’une autonomie que propose le Royaume pour le règlement de ce litige, a conquis le soutien de la communauté internationale et elle a été qualifiée à maintes reprises, par le Conseil de Sécurité de «sérieuse, crédible et faisable».