De nombreux Sahraouis en perte d’espoir cherchent à rallier le Maroc
De nombreux Sahraouis dans les camps de Tindouf sont plus que jamais convaincus que leur avenir est au Maroc et non dans le désert algérien sous la tutelle des mercenaires du Front Polisario.
Ces surnommés «réfugiés sahraouis» séquestrés de force dans les camps de Lahmada par les milices armées du Polisario et sous l’œil vigilant des autorités civiles et militaires algériennes, n’attendent plus que l’occasion se présentent pour fuir ce centre de concentration à ciel ouvert.
Pour preuves à peine une semaine de la fuite à bord d’une jeep militaire de type Toyota, d’un cadre militaire des milices armées du Polisario, le dénommé Salamu El Mustapha Bel-Lal Ahdafa, que 12 autres éléments du Front lui ont emboîté le pas ce mardi, pour rallier le Maroc.
Le 18 mars dernier, ce jeune officier (29 ans) de la milice armée du front séparatiste avait rallié le Maroc en se rendant à une unité des FAR au niveau de la ligne de défense dans la zone de Farcia (Région d’Oued Draa), d’où il a été transféré à Guelmim pour être interrogé sur ses intentions et motivations.
Selon le site marocain «Le360.ma» les douze fugitifs se sont présentés, ce mardi 26 mars, devant une unité des forces armées royales (FAR) près du mur de défense du côté de Mahbess, en scandant des vivats à l’adresse du roi Mohammed VI.
Les douze séparatistes «repentis», ajoute le site, ont été autorisés à accéder au territoire national et ont été pris en charge selon les procédures d’usage dans ce genre de cas.
Avec l’imposant soulèvement populaire qui secoue l’Algérie et réclame le changement de régime, un climat d’incertitude totale plane sur les camps de Tindouf où, après les cuisantes récentes défaites diplomatiques du Polisario, les populations sahraouis ne croient plus en l’avenir fastueux que leur promettaient leurs dirigeants.