Parlement panafricain : Un député sahraoui de Dakhla recadre les sbires du Polisario à Midrand
Le Polisario a essuyé un nouvel affront ce mardi à Midrand, près de Johannesburg, la capitale de l’Afrique du Sud, lors d’un débat du parlement panafricain (PAP) sur l’immigration et ses défis dans le continent africain.
Le comble c’est que les sbires du Polisario qui voulaient parasiter cette rencontre avec leur vieille chanson sur le Sahara, ont été soigneusement recadrés par un des leurs, le député sahraoui natif de Dakhla, Yehfadeh Ben Mbarek, membre du groupe Haraki (Mouvement Populaire) à la chambre des Conseillers, la chambre haute du parlement marocain.
La délégation d’afro-députés marocains a promptement mis fin aux gesticulations des délégués du Polisario qui voulaient profiter du soutien inconditionnel du régime de Pretoria au Polisario, pour déballer leurs thèses séparatistes et leurs désuètes revendications indépendantistes sur la table des discussions des commissions permanentes et du Caucus du PAP, pourtant consacrées exclusivement à la problématique de l’immigration.
Dans son intervention, le député Yehfadeh Ben Mbarek a présenté à l’assistance sa propre expérience, en tant que parlementaire représentant les provinces sud du Royaume.
«Je suis né et éduqué à Dakhla, une des villes du Sahara marocain, où je pratique la politique dans un cadre démocratique», a-t-il déclaré, rappelant que les provinces du sud enregistrent les taux de participation les plus élevés à chaque élection organisée dans le Royaume.
«Je suis l’exemple de sahraoui marocain, fier de sa marocanité et jouissant pleinement de ses droits économique, politique, social et culturel», a encore martelé Ben Mbarek.
A signaler que les interventions du député sahraoui et des afro-députés marocains se sont achevées sur des acclamations nourries de leurs confrères africains qui se sont félicités de la présence des représentants du parlement marocain au sein du PAP.
Certains parlementaires africains ont même souligné que la voix du Maroc est désormais entendue au sein de l’institution législative panafricaine.
Les autres députés marocains sont revenus par ailleurs sur le siège imposé aux milliers de Sahraouis marocains retenus contre leur gré dans les camps de Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie, où, ont-ils dit, ils n’ont même pas droit d’expression et à la liberté de mouvement.