Le Roi Mohammed VI exclut tout règlement de l’affaire du Sahara en dehors de la souveraineté du Maroc
Le Roi du Maroc Mohammed VI a réaffirmé ce lundi, qu’«aucun règlement de l’affaire du Sahara n’est possible en dehors de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, et en dehors de l’Initiative d’autonomie».
Dans un discours radio-télévisé adressé lundi soir à la Nation, à l’occasion du 42eme anniversaire de la Marche Verte que célèbre le peuple marocain ce lundi 6 novembre, le Roi a souligné que sur le plan international, «le Maroc maintient l’engagement qu’il a fait d’adhérer à la dynamique actuelle voulue par Son Excellence Monsieur Antonio Guterres, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies et à coopérer avec son Envoyé Personnel» dans le traitement de ce dossier.
Il en sera ainsi, a-t-il dit, «tant que seront respectés les principes et les fondamentaux de la position marocaine».
Parmi ces conditions, le souverain a cité en premier lieu, le fait qu’«aucun règlement de l’affaire du Sahara n’est possible en dehors de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, et en dehors de l’Initiative d’autonomie, dont la communauté internationale a reconnu le sérieux et la crédibilité».
Le Roi du Maroc a souligné en second lieu, l’évidence que «le problème n’est pas tant de trouver une solution à cette affaire, mais plutôt d’arriver à définir le processus à suivre pour y parvenir», avant d’ajouter qu’il appartient donc, «aux parties à l’origine de ce conflit monté de toutes pièces, d’assumer pleinement leur responsabilité dans la recherche d’un règlement définitif».
«Pour le traitement de ce conflit régional artificiel», le souverain estime en troisième lieu, que le Conseil de Sécurité, l’organe exécutif de l’ONU, est «la seule instance internationale chargée de superviser le processus de règlement» du conflit du Sahara.
En quatrième et dernier lieu, le souverain marocain a réaffirmé «le refus catégorique de tout dépassement, de toute tentative de porter atteinte aux droits légitimes du Maroc et à ses intérêts supérieurs, de toute proposition obsolète visant à écarter le plan de règlement des paramètres référentiels retenus, de l’insertion abusive d’autres sujets, lesquels sont traités par des institutions compétentes».
Sur le plan interne, le Roi Mohammed VI a indiqué que «comme Je l’ai plusieurs fois souligné, nous n’allons pas rester les bras croisés à attendre que soit trouvée la solution souhaitée. Nous poursuivrons plutôt l’action engagée pour stimuler le développement de nos provinces du Sud et assurer à leur population les conditions d’une vie libre et digne».