L’Algérie et le Polisario assouvis par les sujets qui fâchent
Les dirigeants de l’Algérie et du Front Polisario ont fait le plein, ces derniers jours, des sujets qui fâchent autour du Sahara marocain dit Occidental, qui est devenu depuis longtemps, un sujet obsessionnel pour les gouvernants d’Alger.
Il s’agit pour plus de précisions, des questions du détournement des aides humanitaires, du recensement des Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf, de la taxation des aides européennes par l’Etat algérien, autant de sujets sensibles que la commission européenne vient de remettre sur la table des discussions.
Parmi les autres sujets qui ont suscité l’ire des dirigeants d’Alger et leur protégés du Polisario on cite entre autres, la citation à comparaitre du Chef du Polisario, Brahim Ghali devant l’Audience Nationale, la plus haute cour pénale espagnole, l’annonce de la tenue le 21 mars à Dakhla, d’une nouvelle édition du Forum Crans Montana et la réaffirmation ce mardi, du soutien de la France à la proposition marocaine d’autonomie, que le Quai d’Orsay a qualifié, une nouvelle fois, de «sérieuse et crédible» en vue «d’une solution juste, durable et mutuellement agréée, sous l’égide des Nations unies».
Le commissaire européen chargé de l’aide humanitaire, Christos Stylianides a enfoncé le clou en révélant cette semaine que la Commission Européenne «prend très au sérieux le problème du détournement de l’aide humanitaire», précisant que la ladite Commission a pris à cet effet, des «mesures prudentielles et correctives énergiques».
Les eurodéputés ont également demandé à cette Commission d’exiger des explications de l’Algérie sur la taxation (5%) des aides européennes et l’application de la TVA aux achats locaux de marchandises destinées aux populations des camps de Tindouf.
Ils ont par ailleurs interrogé la commission sur les mesures prises par l’exécutif européen pour faire pression sur l’Algérie en vue d’un recensement des bénéficiaires de ces aides pour stopper leur détournement.
Du côté de l’Hexagone, le porte-parole du Quai d’Orsay, Romain Nadal a fait une nouvelle sortie médiatique pour remettre les pendules à l’heure chez les détracteurs et adversaires du Maroc et de son intégrité territoriale.
Il a réaffirmé ce mardi, lors d’un point de presse, que « la position de la France sur ce sujet (Sahara Occidental) est connue et constante », précisant que son pays « considère le plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007, comme une base sérieuse et crédible en vue d’une solution négociée, juste, durable et mutuellement agréée, sous l’égide des Nations unies et conformément aux résolutions du conseil de sécurité».