Polisaro: Les raisons du choix de Brahim Ghali par le DRS comme candidat unique
Le redoutable Département de renseignement militaire (DRS) qui tient les vértitables commandes du pouvoir à Alger, a déjà tranché dans le choix du futur chef du Polisario et président de la soi-disant république Sahraouie (RASD), portant son choix sur Brahim Ghali, un faux Sahraoui de souche algérienne.
La raison qui a motivé ce choix est tout à fait la même que celle qui était derrière l’assassinat par le DRS le 29 juin 1992 à Annaba, de l’ex-président algérien, Mohamed Boudiaf. Pour faire perdurer le conflit territorial crée par le régime algérien autour du Sahara marocain dit occidental, il fallait liquider physiquement Boudiaf parce qu’il était perçu comme pro-marocain et préparait un règlement favorable au Maroc, tandis que pour le cas de Brahim Ghali, il offre pour les généraux du DRS, le meilleur profile pouvant tenir tête au Maroc et saborder tout règlement du litige sahraoui.
D’ailleurs, dans une sortie inédite, le général algérien à la retraite, Khaled Nezzar vient d’avouer pour la première fois, que Mohamed Boudiaf a été bel et bien assassiné par un officier du DRS pour son soutien à la marocanité du Sahara Occidental et son refus de soutenir les mercenaires du Polisario.
Les aveux de Nizzar tels que rapportés dans une une interview accordée à un journal arabophone algérien, ne laissent aucun doute sur les motivations et les auteurs de ce crime abominable, sachant que c’est ce même Khaled Nizzar qui était à l’époque, à la tête de l’armée et de la défense algérienne.
Le Front Polisario a été créé de toutes pièces par le défunt président Houari Boumediene qui a légué à son peuple un litige territorial éternel avec le voisin marocain, sinon, comment n’a-t-on jamais entendu parler du mouvement indépendantiste sahraoui le Polisario, jusqu’à la date de 1973, deux ans seulement avant l’historique Marche Verte qui a sonné le glas de l’occupation espagnole.
Avec l’appui et la bénédiction du puisant DRS, Brahim Ghali, l’ancien «ministre de la Défense» et ex-ambassadeur de la «RASD» à Alger, n’aura certainement aucune difficulté à prendre le relais de Mohamed Abdelaziz, à l’occasion du 15e congrès du Polisario, prévu les 8 et 9 juillet. Pour rappel, peu après le décès le 31 mai, de Mohamed ABdelaziz, les partisans de Ghali issus de la grande tribu Rguibate, avaient fait distribuer dans les camps de Tindouf, un testament sonore attribué à Abdelaziz dans lequel il le désignait comme successeur.