De jeunes sahraouis attaquent un poste militaire du Polisario à Tindouf

Un groupe de jeunes Sahraouis ont attaqué dans la nuit du 14 au 15 septembre, un poste de contrôle installé dans un camp de Tindouf, par le commandement de ladite «6ème région militaire».

Les jeunes assaillants qui circulaient à bord de véhicules de type 4X4, révèlent des sources sahraouies basées à Tindouf que cite le portail électronique « Le360.ma », ont réussi à neutraliser deux sentinelles qui assuraient la garde du poste militaire en les dépossédant d’un fusil mitrailleur de marque Kalachnikov.

Lors de leur attaque, les assaillants ont réussi à forcer l’entrée dudit poste de contrôle en procédant au ligotage des deux sentinelles qui assuraient la garde et en les dépossédant d’un fusil de marque Kalachnikov, avant de prendre la fuite, à bord de leurs véhicules.

Aussitôt après, ajoutent les mêmes sources, des miliciens armés du Polisario qui ont appelés en renfort, se sont lancés sur les traces des assaillants. Mais au moment où ces derniers effectuaient un ratissage dans le camp de Laâyoune, pour appréhender les assaillants et récupérer l’arme disparue, ils ont été violemment pris à partie par la population.

Les habitants du camp ont même pris d’assaut le poste de contrôle qu’ils ont incendié avant d’attaquer à coups de pierres, les sécuritaires du Polisario les forçant à prendre la fuite, ajoutent les mêmes sources.

Ces derniers temps, les postes de contrôle militaire à Tindouf sont devenus une cible privilégiée pour les jeunes insurgés sahraouis, mécontents des nombreuses arrestations opérées dans leur camp.

La prise d’assaut du poste de contrôle intervient suite à la condamnation, le 14 septembre dernier, de neuf habitants du camp « Laâyoune » originaires des tribus Rguibat et Aït Oussa, à six ans de prison ferme, par le tribunal militaire du Polisario à Rabouni.

Les jeunes prévenus avaient été arrêtés, le 23 juin dernier, par des éléments de la prétendue gendarmerie du Polisario, dans la localité de «Bouguerba», en possession de 150 kilogrammes de chira.
Il s’agit de Mahfoud El Bachir El Farassa, El Kouri Ouaddad Baddi, Hammadi Moulay M’Hamed, Ali Salem Ghali Lahouidi et deux fils du dénommé Mohamed El Bah.