Kerry Kennedy fait l’avocat du diable
L’activiste américaine Kerry Kennedy s’est enlisée dans le bourbier sahraoui. En prenant fait et cause pour les séparatistes, comme le relève dans un récent article, le journaliste et écrivain américain, Richard Miniter, la présidente de la Fondation Robert Kennedy (FRK), pour la justice et les droits de l’Homme « s’est érigée en chantre d’un groupe aux liens avérés avec des mouvements terroristes « .
Si Kerry Kennedy, veut vraiment défendre la cause des droits de l’Homme, écrit Miniter dans un article publié jeudi par le « Daily Caller », elle devrait s’intéresser plutôt aux abus perpétrés dans les camps de Tindouf par le Front Polisario, ce mouvement séparatiste aux méthodes brutales, lié à Al-Qaïda au Maghreb Islamique.
Par ailleurs, Kerry Kennedy qui vient d’effectuer à la tête d’une délégation d’activistes des droits de l’homme, une tournée dans les provinces sud du Maroc et dans les camps de réfugiés de Tindouf pour s’enquérir des droits de l’homme, a récemment défrayé la chronique, en heurtant le vendredi 13 juillet, un semi-remorque sur une autoroute du comté de Westchester, au nord de New York, avant de prendre la fuite. Mais c’était sans compter avec la vigilance de la police locale qui l’a vite rattrapée à la sortie de l’autoroute. Après des examens à l’alcotest, les policiers ont découvert que la fille Robert F. Kennedy Sr., qui se veut une des défenseurs des droits humains, conduisait sous l’emprise de la drogue, une circonstance aggravante corroborant des témoignages reçus au 911 (numéro d’urgence aux Etats-Unis) selon lesquels elle conduisait « d’une manière imprévisible ».
Pour Richard Miniter, auteur de bestsellers sur la liste du New York Times dont « Shadow War » (Guerre d’Ombres) et « Losing Ben Laden » (Perdre Ben Laden), Kerry Kennedy est « manipulée par le Polisario à des fins propagandistes ».
Miniter a en outre appelé Kerry à jeter un regard inquisiteur sur le trafic de cocaïne et d’autres drogues illégales, rappelant que « le lien a été maintes fois établi entre ces réseaux de trafic de drogue, AQMI et le Polisario ». Des éléments séparatistes du Polisario, précise-t-il, « avaient fourni, selon des rapports internationaux, armes et bases de retrait aux militants de la nébuleuse terroriste dans la région ».
Si la Fondation Robert F. Kennedy est mue par une « vraie volonté » de défendre les droits de l’Homme, ajoute l’auteur de l’article, elle doit savoir que les camps de Tindouf « constituent un cas d’école en matière d’abus de tous genres contre la dignité humaine ». Richard Miniter qui a visité en 2010 les camps de Tindouf , une prison à ciel ouvert au sud-ouest de l’Algérie, a rappelé à ce titre, le cas d’un jeune artiste ayant subi les formes les plus humiliantes de torture à Rabouni et celui de l’ancien chef de police du Polisario, Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud qui a été lui-aussi torturé et banni pour avoir osé se prononcer en faveur du plan marocain d’autonomie au Sahara.
Les abus perpétrés par les milices du « Polisario », déplore-t-il encore, ont lieu dans un contexte de déni de la liberté d’expression et de mouvement, dans un environnement marqué par le culte de la personnalité et la dictature de Mohamed Abdelaziz, chef des séparatistes.