Sahara : Le Polisario cherche à saper les négociations pour perpétuer le statuquo
Le règlement définitif du conflit du Sahara Occidental n’arrange nullement les intérêts personnels des anciens/actuels dirigeants algériens et leurs protégés du Polisario qui font tout pour saper les négociations avec le Maroc et faire perdurer le statuquo. C’est dont est profondément convaincue la diplomatie marocaine. Les positions visant à saper le processus de négociations sur le Sahara, reflètent une orientation politique délibérée destinée à consacrer le statuquo, a affirmé mercredi à Rabat, le ministre des affaires étrangères.
De telles positions a expliqué Taib Fassi Fihri en réponse à une question orale au parlement, « sont aux antipodes des aspirations légitimes, individuelles et collectives des populations des camps de Tindouf à mettre fin à des décennies de séparation et de privation des droits humains les plus élémentaires ». Il reproche également aux dirigeants algériens et du mouvement séparatiste de continuer à camper « sur leurs positions rigides, malgré la clarté des dispositions des résolutions du Conseil de sécurité ». Les parties adverses persistent aussi «à introduire des conditions inacceptables, car s’appuyant sur un référentiel caduc et des mécanismes inapplicables et contraire aux pratiques onusiennes dominantes ».
Devant cette impasse, rappelle le ministre, le Roi Mohammed VI avait affirmé dans son discours du 6 novembre dernier, qu’ »il appartient donc à la communauté internationale d’identifier clairement et sans ambages les responsables des entraves obstruant le processus de négociation. Ce sont, en l’occurrence, les adversaires du Maroc qui persistent dans l’immobilisme, l’intransigeance et la division, au lieu de favoriser la dynamique, le dialogue et la concorde ».
En dépit de tous les obstacles que dresse la partie adverse devant les pourparlers que supervisent l’ONU pour un règlement définitif du conflit, le Maroc reste déterminé dans sa démarche, animé d’une volonté inébranlable et d’un engagement sans faille pour coopérer avec l’ONU et son envoyé personnel en vue de parvenir à «une solution politique définitive au différend du Sahara, dans le plein respect de sa souveraineté et de son unité territoriale ».
Le 8ème round des pourparlers informels prévu à la mi-juillet sera l’occasion d’évoquer le détail des thèmes identifiés, de s’accorder sur la manière de les approcher et des partenaires à y associer.