Ouverture à Rabat de la 3ème réunion ministérielle du Processus des États Africains Atlantiques
Les travaux de la troisième réunion ministérielle du Processus des États Africains Atlantiques (PEAA) se sont ouverts, mercredi à Rabat, avec la participation de 21 pays africains riverains de l’Atlantique, dont une quinzaine au niveau ministériel, avec l’objectif de consolider l’élan politique de ce partenariat africain innovant. A cette occasion, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita a annoncé le lancement du site internet du PEAA. « En plus de nous mettre au diapason de notre ère, cette plateforme numérique nous permettra d’accroître notre visibilité et servira non seulement de relais d’information entre membres du Processus et partenaires mais aussi d’instrument de plaidoyer et de recherche de partenariats », a affirmé le ministre. L’initiative de créer une réunion ministérielle du PEAA est la consécration de la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI visant à faire de l’espace africain atlantique une zone de paix, de stabilité et de prospérité partagée. Cette troisième édition fait suite à deux réunions ministérielles tenues respectivement à Rabat et à New York en 2022. La première réunion ministérielle, tenue à Rabat le 08 juin 2022, a été soldée par la Déclaration de Rabat I, qui a souligné l’engagement politique des pays africains atlantiques pour mettre en œuvre leur partenariat visant à raffermir les liens de coopération et d’intégration entre les pays africains riverains de l’océan atlantique, en vue de consolider la paix, la stabilité et la prospérité partagée dans la région. La deuxième édition de la réunion ministérielle, qui a eu lieu à New York le 23 septembre 2022, a lancé les travaux sur le Programme d’Action, qui constitue une feuille de route pour permettre aux pays membres de cette initiative de réaliser leurs objectifs communs autour de trois priorités stratégiques : Dialogue Politique et de Sécurité; l’Economie bleue, la connectivité maritime et l’énergie; et la Protection et la conservation de l’environnement marin.