Le Maroc, un « allié stratégique » de la Colombie dans la région arabe – président du Sénat –
Le Maroc est un « allié stratégique » de la Colombie dans la région arabe, a affirmé le président du Sénat colombien, Roy Leonardo Barreras Montealegre, membre du Pacte Historique (gauche), le parti du président Gustavo Petro. Suite à une réunion que le président du Sénat a initiée avec l’ambassadeur du Maroc en Colombie, Mme Farida Loudaya, M. Roy Barreras a souligné les relations diplomatiques d’un demi-siècle unissant le Maroc et la Colombie, mettant en avant la suppression, il y a un an, des visas pour les Colombiens se rendant dans le Royaume. Dans un tweet accompagnant un enregistrement vidéo, le président de la chambre haute a relevé l’importance du Maroc en tant que « deuxième producteur d’urée au monde, à un moment où le secteur agricole colombien en a tant besoin ». « Il s’agit d’un point important pour le renforcement des relations entre la Colombie et le Royaume du Maroc », a-t-il insisté. M. Roy Barreras s’est aussi félicité des « échange commerciaux et diplomatiques (entre les deux pays) et de la reconnaissance quant à l’importance du Maroc dans l’histoire de nos relations, notamment avec le monde arabe où le Maroc constitue un allié stratégique grâce à une communication permanente entre les Parlements marocain et colombien ». La réunion s’est tenue en présence du sénateur Germán Alcides Blanco Alvarez, membre du Parti Conservateur (au pouvoir) et ex président de la Chambre des Représentants, qui a initié la semaine dernière une motion contre la décision du président colombien de rétablir les relations diplomatiques avec la pseudo »rasd », signée par une écrasante majorité de 62 sénateurs sur 108 et représentant les partis politiques colombiens les plus importants, dont certains de la coalition au pouvoir. Le Sénat colombien a exprimé dans cette motion son « rejet catégorique » et « son désaccord total » avec la décision qui « va à l’encontre des principes fondamentaux de la diplomatie colombienne, à savoir la non-ingérence dans les affaires internes des pays ».