CPS de l’UA : Le Maroc réitère son soutien résolu et constant au processus de transition politique au Burkina Faso, Tchad, Guinée et Mali
Le Maroc a réitéré, lundi à Addis-Abeba, devant le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) son soutien résolu et constant au processus de transition politique au Burkina Faso, au Tchad, en Guinée et au Mali. L’Ambassadeur Représentant Permanent du Royaume auprès de l’UA et la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi, qui intervenait lors d’une réunion du CPS de l’UA consacrée à l’évolution du processus de transition politique au Burkina Faso, au Tchad, en Guinée et au Mali, a mis l’accent sur le rôle crucial du CPS de l’UA dans l’identification des voies et moyens les plus efficaces pour accompagner et soutenir ces pays amis et frères dans leur processus de transition politique, leur permettant de rétablir la stabilité politique et la paix sociale. Le diplomate marocain a également réitéré lors de cette réunion tenue par visioconférence l’appel du Maroc à l’ensemble de la communauté internationale à accorder une attention particulière aux défis sécuritaires et humanitaires auxquels sont confrontés tous les pays de la région du Sahel. Préconisant une coopération régionale accrue pour relever ces défis, M. Arrouchi a plaidé pour une approche inclusive, collective et multidimensionnelle dans le traitement des questions de sécurité, de stabilité et de développement, impliquant tous les pays directement ou indirectement touchés par les méfaits de l’instabilité et du changement inconstitutionnel de gouvernements. S’agissant de la stratégie intégrée pour le Sahel, le diplomate marocain a tenu à rappeler l’engagement du Maroc, lié à cette région par des relations séculaires et multiformes, à contribuer avec la communauté internationale à la consolidation d’une gouvernance inclusive et à l’ancrage d’un développement intégré et durable au profit des populations des pays de la région. La délégation marocaine a souligné, à cet égard, que les mécanismes de mise en œuvre de ces stratégies devraient impliquer tous les pays africains, mettant l’accent sur l’importance des organisations sous-régionales concernées, à savoir la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la Communauté des États Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) et le G5-Sahel dans la mise en œuvre de stratégies visant à instaurer une stabilité durable dans la région du Sahel.