Elections du 8 septembre: Le Maroc donne la preuve que ses institutions démocratiques sont “opérationnelles et se renforcent” (experte américaine)
Washington – Le déroulement et l’issue des élections du 8 septembre attestent qu’au Maroc, les institutions démocratiques sont “opérationnelles et se renforcent”, a indiqué l’analyste américaine, Irina Tsukerman.
Dans une déclaration à la MAP à Washington, Mme Tsukerman est revenue sur les conditions de la tenue de ces élections législatives, régionales et communales pour noter que le taux de participation globale est “relativement élevé”, et que les résultats du scrutin s’expliquent par une alternance normale au pouvoir et l’échec d’un parti à la tête du gouvernement depuis 10 ans.
L’avocate des droits de l’homme et de la sécurité nationale, basée à New York, s’est attardée en particulier sur la participation massive des populations des provinces du Sud à ce triple scrutin.
“Il est important de noter que les électeurs dans les provinces du Sud sont une force croissante dans le processus politique marocain, pour plusieurs raisons”, a noté cette experte de la région MENA, qui évoque le foisonnement d’institutions civiques engagées dans la vie publique en parallèle au développement économique dans la région du Sahara marocain à la faveur d’importants projets d’investissements engagés sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, outre les succès diplomatiques engrangés ces dernières années, notamment la reconnaissance par les Etats-Unis de la marocanité du Sahara et la multiplication de l’ouverture de consulats consacrant l’intégrité territoriale du Royaume.
“Il suffit de visiter Dakhla ou Laâyoune pour observer le nombre croissant d’ONG, de conférences et d’associations économiques et politiques”, a souligné l’analyste américaine qui voit aussi dans l’élan important de la participation citoyenne dans les province du Sud “une réponse à la rhétorique et à la propagande agressives de l’Algérie qui se sont intensifiées ces derniers mois” jusqu’à l’annonce par le régime algérien de la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc.
Avec un taux de participation de 66,94% à Laâyoune-Sakia El Hamra, 63,76% à Guelmim-Oued Noun et 58,30% à Dakhla-Oued Eddahab, ces trois régions des provinces du Sud du Royaume dépassent largement le taux de 50,18% enregistré à l’échelle nationale durant ces élections.