Le FNUAP et le Danemark s’engagent en faveur des femmes en situation de vulnérabilité
Le bureau pays du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) au Maroc et le ministère des affaires étrangères du Danemark ont signé, mardi à Rabat, un mémorandum d’entente pour renforcer l’accès des femmes et des filles en situation de vulnérabilité aux droits et services essentiels et assurer leur autonomisation socio-économique. Paraphé par le ministre danois des Affaires étrangères, Jeppe Sebastian Kofod, et le représentant du FNUAP-Maroc, Luis Mora, ce mémorandum donne le coup d’envoi au projet « ACCES » auquel une contribution budgétaire d’environ 4 millions de dollars a été dédiée par le Danemark en partenariat avec le FNUAP. Ce projet vise à assurer la continuité des services de soins de santé primaires essentiels et le renforcement des mesures de prévention et d’hygiène contre la pandémie de la Covid-19 et vient appuyer la riposte du gouvernement marocain à la crise de la Covid-19. Dans une déclaration à la presse à l’issue de la cérémonie de signature, M. Kofod a relevé que la crise engendrée par la pandémie de la Covid-19 à travers le monde a engendré des conséquences socio-économiques fâcheuses tout en imposant d’importants défis. « J’ai été impressionné par le grand taux de vaccination au Maroc et je suis content de voir que les chiffres y sont relativement sous contrôle », a-t-il soutenu, faisant part de la volonté du Danemark d’établir avec le Royaume des partenariats en vue de promouvoir le développement durable, l’économie verte, l’inclusion sociale et une économie qui offre des opportunités aux jeunes. Ces partenariats commencent par ce projet dédié aux jeunes femmes qui sont très vulnérables, notamment en période de crise. Pour le Danemark, il est important d’appuyer leur lutte pour leurs droits, leur protection et leur autonomie, a indiqué le chef e la diplomatie danoise. Par ailleurs, M. Kofod a souligné que sa visite au Maroc reflète « l’excellence des relations » entre les deux pays, qui « ont une longue histoire de coopération bilatérale ». De son côté, M. Mora a évoqué « un appui très important aux droits des femmes et des filles au Maroc », qui permettra de soutenir la continuité des services de santé pour les femmes, en particulier celles victimes de violences. L’autonomisation économique des femmes est également une composante très importante de ce projet qui répond aux priorités du gouvernement marocain en matière de relance socio-économique, puisqu’il s’inscrit dans le cadre des priorités du nouveau modèle de développement et des Hautes directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a-t-il dit. Ce projet interviendra donc pour lutter contre l’exclusion et promouvoir l’accès des femmes et des filles à la protection sociale, à l’éducation, à l’information et aux services de santé, a expliqué M. Mora. Partenaires clés du Projets Acces, les ministères de la Santé et de la Solidarité, du développement social, de l’égalité et de la famille vont collaborer ensemble et conjuguer leurs efforts avec ceux des organisations de la société civile pour la mise en œuvre des actions de terrain. En effet, parallèlement aux actions menées au niveau central, une approche territoriale sera adoptée pour la mise en œuvre du projet au niveau de quatre régions, à savoir Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Béni Mellal-Khénifra, Marrakech-Safi et Fès Meknès. Le projet va être axé sur la population la plus vulnérable parmi les femmes enceintes et en âge de procréer, les filles dans les zones rurales, les adolescentes, les jeunes et les personnes en situation de handicap.