Sahara : des médias sénégalais font l’écho du séminaire appelant l’UA à engager la suspension effective de la pseudo « rasd »
La presse et des sites d’information sénégalais ont fait l’écho, lundi, des conclusions du séminaire sous-régional sur la question du Sahara marocain appelant l’Union africaine à engager la suspension effective, dans les plus brefs délais, de la pseudo « rasd ». « Des experts pour l’exclusion effective de la rasd de l’UA », titre +Libération+ faisant état du séminaire organisé, mercredi dernier à Dakar, par l’Institut panafricain de stratégies (IPS) sur le thème « penser la question du Sahara et promouvoir des solutions innovantes ». Afin de corriger une « anomalie historique », les experts venus de plusieurs pays de la sous-région ont demandé l’exclusion effective de la rasd de l’Union africaine », écrit la publication, notant que la rencontre d’échanges a permis d’initier « une réflexion intellectuelle et scientifique de haute facture, tout en formulant des réponses innovantes à la question du Sahara, qui constitue, selon les participants, un frein à la marche de l’Afrique vers le progrès, la paix et la concorde ». Les panélistes ont, au cours de ce séminaire de haute facture, souligné « la nécessité de mettre fin au différend régional autour du Sahara marocain qui constitue, selon eux, un obstacle à l’intégration socio-économique et un blocage à la pacification de l’espace sahélo-saharien », ajoute le journal. Sur son site web, +Le Quotidien+ met en valeur le plan d’autonomie proposé par le Maroc pour le règlement définitif de la question du Sahara, relevant que ce plan a été jugé « crédible, sincère et réaliste », lors du séminaire de Dakar, par de nombreux experts, personnalités politiques, membres de la Société civile, universitaires, anciens diplomates, anciens militaires des forces onusiennes de maintien de la paix et autres. « Ces derniers appellent l’Union africaine et ses États membres à soutenir l’initiative du royaume chérifien », écrit le journal sénégalais. Un panel d’experts, d’universitaires et membres de la société civile africains demandent l’exclusion de la « rasd » de l’UA, écrit +Teranga news+. Le site qui reprend le contenu du communiqué de l’IPS sur le séminaire, souligne que « c’est toute la crème de l’intelligentsia africaine qui contre-attaque pour demander l’exclusion de la ‘rasd’ tout bonnement de l’UA afin de corriger l’aberration juridique et l’anomalie historique ». Sous le titre « Bientôt la suspension du Sahara à l’UA », +News-Afrique.com+ qui diffuse l’intégralité du communiqué de l’IPS à propos du séminaire panafricain de Dakar, relève que cet événement à dimension sous-régionale a rassemblé une trentaine d’experts, de personnalités politiques, de membres de Think Tanks, d’universitaires et d’éminents membres de la société civile ouest-africaine, avec comme pays représentés : le Sénégal, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali et la Mauritanie. Une pléiade d’experts, de personnalités politiques, de membres de Think Tanks, d’universitaires et d’éminents membres de la société civile ouest-africaine ont appelé, mercredi dernier à Dakar, à rectifier l’aberration juridique et l’anomalie historique qu’est l’admission de la « rasd » au sein de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) puis son maintien dans l’UA, en engageant sa suspension effective, dans les plus brefs délais, des rangs de l’organisation continentale. Ils ont également souligné la nécessité de mettre fin au différend régional autour du Sahara marocain qui constitue, selon eux, un obstacle à l’intégration socio-économique du continent et un blocage à la pacification de l’espace sahélo-saharien. Au cours d’un important séminaire initié par l’Institut Panafricain de Stratégies (IPS), Think Tank sénégalais, sur le thème « Penser la Question du Sahara et promouvoir des solutions innovantes », les participants ont examiné, sous différents axes de réflexion, l’opportunité de réhabiliter l’Union Africaine (UA) en gelant la présence en son sein de la « rasd », une entité non-étatique séparatiste.