L’affaire du dénommé Brahim Ghali met à nu l’implication de Madrid et d’Alger dans un acte criminel réprimé par le droit espagnol – analyste rwandais –
L’accueil en Espagne du chef des séparatistes, le dénommé Brahim Ghali, met à nu l’implication de Madrid et d’Alger dans un acte criminel réprimé par le droit espagnol, a affirmé l’analyste rwandais et DG du Centre rwandais des priorités économiques et politiques (CPEP), Alexis Nkurunziza. L’accueil du chef du «polisario» sur le sol espagnol constitue aussi un déni des principes de la justice, une transgression des normes diplomatiques et une violation des principes de droit international, notamment le respect de la souveraineté des pays, a souligné M. Nkurunziza.
Cette attitude, a-t-il précisé dans une déclaration à la MAP, représente une complicité suspecte entre les régimes espagnol et algérien et met à nu leur implication dans un acte criminel réprimé par le droit espagnol, à savoir le faux et usage de faux. Malgré le fait que le dénommé Brahim Ghali soit poursuivi par la justice en Espagne pour des crimes de génocide, assassinats, détention arbitraire, tortures, disparitions forcées et terrorisme, le gouvernement espagnol n’a ni prévenu le Maroc de son arrivée ni émis un mandat d’arrêt à son encontre, a ajouté l’analyste rwandais. Le gouvernement de Madrid n’a toujours pas expliqué les motivations réelles l’ayant conduit à accueillir le dénommé Brahim Ghali sur le sol espagnol, notamment son entrée de manière secrète et illégale, ainsi que les procédures qui devraient être engagées au niveau judiciaire à l’encontre de ce criminel de guerre, a-t-il noté.
Pour le DG du Centre rwandais des priorités économiques et politiques, l’entremise et l’appui logistique de l’Algérie pour faciliter l’accès du chef des milices séparatistes au territoire espagnol vient confirmer une nouvelle fois la responsabilité imprescriptible de ce pays dans le différend régional autour du Sahara marocain. Dans ce sens, l’analyste rwandais a tenu à rappeler que lors du déclenchement de la crise catalane, le Maroc fut parmi les pays qui ont soutenu l’intégrité territoriale de l’Espagne et condamné les manœuvres séparatistes survenues dans cette région.