Espagne : Implications directes de Madrid dans l’affaire Brahim Ghali
Le gouvernement espagnol de Pedro Sánchez a choisi un aérodrome militaire pour l’accueil du chef de polisario Brahim Ghali afin d’éviter le contrôle ainsi que les fuites médiatiques, à l’insu du ministre de la Défense, Margarita Robles.
Les négociations de cette mésaventure entre les services secrets du régime algérien et les dirigeants du régime espagnol se sont déroulés à l’ambassade d’Espagne à Alger sous le patronage de la cheffe de la diplomatie espagnole Arancha González Laya et l’ambassadeur Fernando Morán Jr.
Fernando Morán Calvo-Sotelo est le fils de l’ancien ministre des Affaires étrangères sous le gouvernement de Felipe González. Il est l’une des personnes de confiance du gouvernement actuel.
C’est la ministre qui a chargé son cabinet de préparer un visa pour Brahim Ghali sous une fausse identité.
Quant au ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, il s’est opposé à la décision d’introduire en Espagne le leader du Polisario, l’une des personnes les plus maudites par le Maroc, étant donné la tension évidente qu’elle engendrerait avec Rabat. Un rapport de la sécurité nationale avait également mis en garde contre les tensions existantes avec Rabat. Mais Sánchez et González Laya ont ignoré ces alertes selon le média espagnol okdiario.
Pour rappel, le chef du polisario est poursuivi en justice espagnole pour des crimes contre l’humanité, viol, torture …