Menacé de mort, Ignacio Altamirano dénonce « l’esprit totalitaire et terroriste du polisario »

Le politologue espagnol Pedro Ignacio Altamirano s’est élevé contre les menaces de mort proférées à son encontre par le polisario, pour ses idées anti-séparatistes, affirmant qu’elles sont révélatrices d’un « esprit totalitaire et terroriste ». « J’ai reçu des menaces de mort lors de l’une de mes dernières visites dans les provinces du sud marocain, (Laâyoune et Dakhla) pour rencontrer les acteurs sociaux et économiques sahraouis, qui, apparemment, dérangent beaucoup les dirigeants du polisario », indique M. Altamirano dans un entretien accordé au portail « Le360.ma ». Ces menaces, a-t-il estimé, sont « révélatrices de l’esprit totalitaire et terroriste du polisario qui répond aux initiatives de paix par des menaces de mort ». Porte-parole du « Groupe international de soutien à la réunification sahraouie », le politologue indique avoir déposé une plainte après les menaces de mort qu’il a reçues de la part de membres du « gang terroriste du polisario ». Compte tenu de la gravité des faits, cette juridiction a porté sa plainte devant la Cour nationale de Madrid. « Nous allons donc comparaître comme plaignants contre Brahim Ghali et nous prévoyons de demander les peines maximales possibles pour des crimes contre l’humanité », insiste-t-il. Par ailleurs, M. Altamirano a expliqué « le silence honteux des ONG espagnoles » sur l’affaire du dénommé Brahim Ghali par « des intérêts économiques », soulignant que beaucoup d’ONG qui défendent le polisario vivent exclusivement de l’aide gouvernementale destinée à l’étranger. M. Altamirano a, ainsi, affirmé que l’avenir des Sahraouis est dans un Maroc unifié et qu’il est temps de mettre fin au séparatisme une fois pour toutes. Chiffres à l’appui, soutient-il, ce sont plus de 90% des Sahraouis qui vivent dans la paix et la prospérité dans les provinces du Sud du Royaume. « De plus, lors de ma dernière visite à Dakhla, j’ai pu rencontrer tous les chefs de tribus de cette municipalité, et la demande qu’ils m’ont faite, en tant que porte-parole du Groupe international pour le soutien à la réunification sahraouie, était l’ouverture d’un couloir humanitaire, afin que tous les Sahraouis qui souhaitent retourner sur leurs terres puissent rentrer chez eux et profiter de la prospérité et de la large autonomie dont ils jouissent déjà au Maroc », a-t-il dit.