En accueillant le dénommé Brahim Ghali, l’Espagne « défie le droit international » – ancien député britannique –

En accueillant sur son territoire le dénommé Brahim Ghali poursuivi pour de graves crimes de génocide, de terrorisme et de violations de droits de l’Homme, l’Espagne « défie le droit international », a estimé, jeudi à Londres, l’ex-président du groupe d’amitié parlementaire maroco-britannique, Derek Conway. Dans une déclaration à la MAP, M. Conway, a rappelé que le chef des milices séparatistes du polisario fait l’objet d’un mandat d’arrêt international pour les charges retenues contre lui par la justice espagnole pour meurtre, torture, viol, actes de terrorisme, utilisation d’enfants soldats et d’autres violations de droits de l’Homme. « En complotant avec l’Algérie pour faire entrer clandestinement ce terroriste sous le motif de recevoir un traitement médical, le gouvernement espagnol défie l’ordre international », s’est indigné M. Conway, appelant l’Espagne à « expliquer à la communauté internationale les raisons pour lesquelles elle aurait collaboré avec le régime algérien pour faire entrer clandestinement cet individu recherché par la justice » avec « un faux passeport diplomatique délivré par l’Algérie ». En plus de ses manœuvres contre le Maroc, le dénommé Brahim Ghali « a imposé un régime marxiste de terreur aux populations des camps de Tindouf”, sans manquer de rappeler qu’il est recherché par la justice espagnole pour de multiples crimes commis à l’encontre de citoyens espagnols entre 2008 et 2016, a noté l’ancien parlementaire britannique. « Ces accusations font référence à ses actions sur le site industriel de Phosboucraa près de la ville marocaine de Laâyoune lors d’attaques lancées entre 1974-76 », précise-t-il, appelant l’Espagne à « agir conformément à son statut de pays européen respectueux des lois en l’arrêtant et en le présentant à la justice pour les atrocités qu’il avait commises contre un nombre de citoyens espagnols et également pour les charges retenues à son encontre au niveau international ». M. Conway a également rappelé que l’Association sahraouie pour la défense des droits de l’Homme (ASADEDH), basée en Espagne, a demandé instamment d’interpeller le dénommé Brahim Ghali et de le soumettre à une enquête dans le cadre de la plainte déposée à son encontre par des familles espagnoles en relation avec les crimes et violations graves commis contre leurs membres.