Accueil du dénommé Brahim Ghali : Le gouvernement espagnol n’a pas mesuré les conséquences de son attitude
Le gouvernement espagnol n’a pas bien mesuré l’ampleur des conséquences de sa décision d’accueillir le chef des séparatistes du polisario, le dénommé Brahim Ghali, poursuivi en Espagne pour des crimes de génocide, meurtre, torture et disparitions forcées, souligne le magazine espagnol « Atalayar ». « En accueillant le chef du polisario pour qu’il reçoive un traitement médical spécialisé en Espagne, le gouvernement de Pedro Sanchez risque de porter préjudice à la coopération anti-terroriste entre l’Espagne et le Maroc ; ce qui aurait des conséquences dangereuses sur la sécurité et la stabilité du pays », écrit, mardi, le magazine spécialisé dans les affaires du Maghreb. « L’Espagne ne peut se permettre de sacrifier les bonnes relations avec son voisin du Sud pour de petits calculs électoralistes ou politiques », note Pedro Canales, ancien correspondant de plusieurs médias espagnols au Maghreb. Dans les circonstances actuelles, la coordination de la lutte contre le terrorisme, qu’elle soit bilatérale ou multilatérale, revêt une « importance extrême » plus que la coopération économique, sociale, culturelle ou commerciale, fait observer « Atalayar ». « Le Maroc a fait preuve d’une grande capacité en matière d’information, d’enquête et d’opérations antiterroristes, saluée par des pays tels que les États-Unis, la France et l’Allemagne », conclut la publication espagnole.