Espagne-Justice: Un politologue espagnol menacé de mort par des membres du Polisario

Le politologue espagnol Pedro Ignacio Altamirano a déposé au tribunal de Malaga, une plainte contre deux membres du Front Polisario qui l’ont menacé de mort sur les réseaux sociaux, à cause de ses plaidoyers en faveur de la marocanité du Sahara.

La défense du politologue espagnol réclame des poursuites à l’encontre des deux individus pour «menaces de mort» et «diffamation». «Les faits sont extrêmement graves, car ils constituent des menaces très sérieuses contre mon client M. Altamirano qui est menacé de mort», a déclaré l’avocat du politologue espagnol, ajoutant que Pedro Ignacio Altamirano a été pris à partie pour avoir déclaré que le front séparatiste était à la dérive  et ne représentait par les populations sahraouies.

«En tant que défenseur de la paix dans le monde, j’ai exprimé ma position concernant la question du Sahara. J’ai dit et redit que le Polisario est à la dérive et il ne représente pas les Sahraouis», a souligné le politologue espagnol dans une déclaration à l’agence MAP.

Il a en outre précisé que ses déclarations «dérangent le Polisario et ceux qui le soutiennent» notamment en Espagne, parce qu’elles «mettent à nu leurs mensonges».

«Face aux victoires diplomatiques engrangées par le Maroc et suite aux derniers évènements qui confortent la position du Royaume concernant ses provinces du sud, le Polisario fait usage de la violence et des menaces dans une vaine tentative d’intimider les voix qui disent la vérité sur la situation du Sahara», explique le politologue espagnol, après avoir été lui-même, victime de ces intimidations et menacé de mort.

La direction du Polisario et ses pions sahraouis ont pris l’habitude de réagir violemment et de recourir à l’usage de la force contre tous ceux qui contestent leurs thèses chimériques d’indépendance comme ce fut le cas en novembre dernier, au poste frontière d’El Guerguerat où les miliciens du Polisario ont interdit le passage aux camionneurs et ont pillé leurs marchandises, avant d’être chassés comme des rats par les Forces Armées Royales.

Le même mois, des séparatistes des camps de Tindouf établis en Espagne, ont arraché le drapeau marocain du haut des édifices du Consulat du Maroc à Valence.