L’ONG française AIDL dénonce l’enrôlement des enfants soldats par le Polisario à Tindouf

L’Alliance internationale pour la défense des Droits et des Libertés (AIDL) a épinglé le front Polisario pour l’enrôlement des enfants-soldats issus des camps de Tindouf.

Réagissant à la diffusion sur les réseaux sociaux, d’une vidéo montrant des enfants armés et vêtus de treillis soumis à des entraînements militaires dans les camps de Tindouf, l’ONG française «AIDL» a exprimé lundi dans un communiqué, «sa condamnation totale pour le recrutement et l’exploitation des enfants en les plongeant dans des zones de conflit et de guerre».

«Ces enfants s’entraînent aux tirs avec des armes et ils sont endoctrinés et encouragés à participer au conflit en cours avec le Maroc», déplore l’AIDL, rappelant à ce titre, que «tout recrutement d’enfants, leur exploitation et leur implication dans des conflits et des guerres est complètement interdit et criminalisé en droit international».

L’ONG française «AIDL» ayant des antennes à Paris, Genève, Bruxelles, Barcelone et New-York, soutient qu’il s’agit «d’un crime international qui nécessite des poursuites judiciaires internationales» contre les commanditaires et les responsables de telles pratiques.

Pour rappel de nombreuses autres ONG et associations internationales de défense des droits humains et des enfants, ont dénoncé à maintes reprises, l’enrôlement force des enfants de bas âge et sans le consentement de leurs parents dans les camps de Tindouf.

Le 2 septembre 2020, rappelle-t-on, l’eurodéputée française, Dominique Bilde Rassemblement national (ex Front national) avait interpellé la Commission européenne sur l’enrôlement de 80 enfants-soldats par le Polisario et leur transfert sur des champs de mines.

Par le passé, la direction du Polisario envoyait des centaines d’enfants à Cuba, officiellement pour des études ou des vacances, mais une fois sur place, ces enfants sont soumis à des entraînements militaires et à l’endoctrinement, et à leur retour à Tindouf, ils sont enrôlés dans les rangs des milices armées.

Cependant, les mercenaires du Polisario font fi des appels et sommations des ONG internationales, tant qu’ils ont la bénédiction et la protection des hauts gradés de l’armée algérienne et du palais d’El Mouardia.