Sahara : les camps de Tindouf verrouillés par le Polisario selon une ONG
Les camps de Tindouf, dans le sud ouest de l’Algérie, ont connu ces derniers mois une insurrection des jeunes sahraouis contre le Polisario, branche armée de la RASD, une situation qui s’est tellement dégradée que les étrangers sont actuellement suivis ou escortés par des hommes armés du Polisario. Un couvre-feu a même été décrété dans cet enclos.
En effet, les dirigeants du Polisario ont été impliqués dans des scandales de détournements des aides humanitaires, leur collusion avec les milices iraniennes, les accointances avec les terroristes dans la région du Sahel ainsi que des connexions avec le cartel de drogues colombien.
Plusieurs personnes ont été enlevées ou incarcérées près du camp de Rabouni, selon Human Rights Watch.
Avant que l’Espagne ne mette en garde ses ressortissants de se déplacer dans les camps de Tindouf suite aux menaces terroristes, une enseignante espagnole, originaire du pays basque, membre d’une ONG s’activant dans le cadre des échanges culturels et de vacances des enfants sahraouis et espagnols, avait contacté sa collègue pour lui faire part des contraintes et restrictions des déplacements dans les camps.
Le gouvernement algérien a lancé une alerte de sécurité destinée à la mission des Nations unies au Sahara occidental (Minusro) indiquant l’existence d’un plan en vue de kidnapper des étrangers dans les camps et les zones à l’est du mur des sables.
Alger a recommandé une série de mesures visant à protéger les membres de la mission, selon certains médias algériens, avant que cette alerte ne soit démentie par le porte parole du ministère algérien des affaires étrangères, semant le doute sur les dessous de cette nouvelle tactique qui profite au Polisario au détriment du peuple sahraoui.
Cette alerte au terrorisme est l’occasion rêvée pour le Polisario de mater et museler l’opposition sahraouie dans les camps de Tindouf à la veille des élections en Algérie et de la tenue du 15ème congrès de la RASD.
Ces camps de Tindouf sont devenus une grande prison à ciel ouvert, selon des observateurs internationaux.
Source: Sahel Intelligence