Des pétitionnaires dénoncent les atrocités du Polisario à Tindouf devant la 4ème Commission de l’ONU
De nombreux pétitionnaires sahraouis, ont livré, preuves à l’appui, devant la 4ème Commission de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, des témoignages accablants sur les violations flagrantes des droits de l’Homme perpétrées et les atrocités commises par les tortionnaires du Polisario dans les camps de Tindouf en Algérie.
Ainsi, le président de « l’Association 9 mars » basée dans les provinces sud du Sahara marocain, Zine El Aabidine El Ouali, affirme que la persécution des militants des droits de l’Homme « est une pratique de longue date dans les camps de Tindouf, où le Polisario procède à des arrestations arbitraires des activistes qui dénoncent ses pratiques sombres et s’opposent à sa thèse obsolète sur le conflit du Sahara ».
L’activiste sahraoui a également dénoncé la complicité des autorités du pays d’accueil, l’Algérie, qui tolèrent et couvrent les atrocités commises par le Polisario.
Il a en outre, appelé la communauté internationale à protéger l’intégrité physique des défenseurs des droits humains détenus dans des geôles illégales contrôlées par les milices armées du Polisario et faire en sorte que les auteurs de ces abus soient poursuivis en justice.
Un autre pétitionnaire sahraoui, Hamada El Bihi, ancien cadre du Polisario qui était en charge de l’acheminement des aides humanitaires, a relaté, devant la Commission, l’histoire de son exile forcé loin de sa famille, imposé par les milices du Polisario alors qu’il n’était âgé que de quatre ans, vers un pays d’Amérique du Sud pendant plus de 15 ans, en compagnie de centaines d’autres enfants Sahraouis afin de subir un endoctrinement idéologique, des travaux forcés et des formations militaires et leur enrôlement à leur retour, dans les rangs des milices du Polisario.
El Bihi qui a rallié le Maroc, a lui aussi accusé devant la 4ème Commission, les dirigeants du Polisario d’avoir «tué, torturé et maltraité des innocents dans les camps de Tindouf, dans des prisons bâties sous terre» en plein désert algérien.
Ces persécutions sont commises «avec l’aval et l’appui du pays hôte, le voisin oriental du Maroc», a-t-il soutenu, demandant à la communauté internationale de tenir l’Algérie responsable moralement et légalement de ces atrocités qui sont commises sur son sol.