Confirmation à Tindouf de la désertion d’un cadre militaire du Polisario
Une source du soi-disant «Ministère de la défense» du Polisario a confirmé hier mardi, la désertion d’un cadre militaire du Front, précisant que le fugitif sahraoui a pu rallier lundi dernier la zone sud du Maroc.
Citant la même source, le site «Futuro Sahara» un des médias affidés au Front séparatiste sahraoui, rapporte, détails à l’appui, la fuite vers la zone sud du Maroc, du dénommé Salamu El Mustapha Bel-Lal Ahdafa à bord d’une jeep militaire de type Toyota, précisant que le véhicule n’était pas équipé d’armement.
Le site a même publié la carte d’identité du fugitif et des photos de la Jeep bariolée à bord de laquelle le jeune sahraoui de 29 ans originaire de la tribu haggounia, a pu rejoindre la localité de Farcia à la limite du mur de défense marocain, d’où il a été transféré vers une base militaire dans la ville marocaine de Guelmim pour y être interrogé.
Pour rappel la nouvelle de cette désertion avait été annoncée lundi 18 mars, en exclusivité par l’agence de presse marocaine «MAP» qui précisait dans une dépêche, qu’un «cadre rebelle du Polisario, déclarant être de grade capitaine et assurant la fonction d’officier adjoint du »commandant d’une Katiba » de la soi-disant «gendarmerie» du Polisario.
Il s’était présenté selon la MAP, dans la matinée du lundi à un poste de contrôle dans la zone de Farcia (région d’Oued Draa) au niveau de la Ligne de défense marocaine.
L’ancien inspecteur général de la police du Polisario et militant sahraoui Mustafa Salma qui a été exilé de Tindouf à Nouakchott, en Mauritanie, a confirmé lui aussi sur sa page Facebook, la désertion du jeune milicien sahraoui.
Il décrit Slamu Bel-lal Ahdafa comme victime d’une campagne de diabolisation orchestrée par le Polisario depuis son ralliement lundi dernier, le Maroc à bord d’une Jeep militaire.
« Qui du Front pourrait prouver, après cette campagne et toutes celles que subissent tous ceux qui ont quitté le Polisario, que les réfugiés sahraouis ne sont pas séquestrés, et qu’ils peuvent circuler librement », a commenté l’ancien chef de police du Polisario.