«Le Sahara est une terre marocaine» affirme un proche du parti espagnol Podemos
« Le Sahara est marocain et il l’a toujours été », a affirmé, vendredi à Dakhla, Jorge Verstrynge Rojas, mentor du parti espagnol d’extrême-gauche Podemos.
« Le débat autour du Sahara ne doit pas avoir lieu. Le territoire du Sahara est marocain et c’était le cas depuis toujours », a soutenu Verstrynge dans une déclaration à la MAP en marge de sa participation aux travaux de la 5ème session annuelle du Forum Crans Montana qui se tient du 14 au 17 mars à Dakhla, à l’extrême sud-ouest du Maroc.
« Le peuple sahraoui n’existe pas. Il s’agit d’une création de l’Algérie et d’une partie de la gauche espagnole qui n’arrive pas encore malheureusement, à prendre conscience de la situation réelle de ce territoire marocain », a martelé l’expert politique espagnol Verstrynge, ancien secrétaire général de l’Alliance Populaire, une fédération de partis politiques d’idéologie conservatrice, fondée au début de la transition démocratique en Espagne.
« Je suis très proche du parti Podemos, mais je dois dire les choses comme elles sont », a-t-il tenu à préciser, sachant que ce petit parti espagnol d’extrême-gauche soutient ouvertement les revendications indépendantistes du Front Polisario.
Dans ce contexte, il a appelé l’Algérie « à s’occuper de ses problèmes politiques internes au lieu de s’ingérer dans les affaires du Maroc et de son Sahara ».
« Le Maroc est le pays qui a réalisé le plus de progrès et de croissance économique en Afrique et déploie des efforts considérables en matière de solidarité avec les pays africains », a, par ailleurs, relevé Jorge Verstrynge Rojas, qui est également professeur universitaire.
Le rôle du Maroc, a-t-il conclu, est « fondamental » et le sera davantage dans l’avenir, en tant que « maillon fort » du développement de l’Afrique et partenaire sûr de l’Europe, assurant que le Royaume porte haut la voix de l’Afrique dans les foras internationaux.
L’expert espagnol n’a fait qu’enfoncer un peu plus le couteau dans la plaie du Polisario qui est déjà enragé par la tenue du 5ème Forum Crans Montana à Dakhla en plein Sahara Occidental, dont il revendique l’indépendance.