Le Président Trump promulgue le budget 2019 incluant le Sahara dans l’aide affectée au Maroc
Le front Polisario vient d’encaisser un nouveau revers du côté de la Maison Blanche, où le président Donald Trump a promulgué vendredi dernier, la loi budgétaire 2019 des Etats-Unis incluant le Sahara dans l’aide octroyée au Maroc.
Adoptée la veille par les deux Chambres du Congrès américain, la loi budgétaire 2019 stipule explicitement que les fonds alloués au Maroc «sont également utilisables à l’assistance au Sahara», suscitant un profond remord chez les dirigeants du Polisario et leurs parrains algériens, dont le chef de la diplomatie, Abdelkader Messahel est allé tout récemment à Washington, faire campagne pour obtenir en vain, la séparation entre l’aide destinée au Sahara Occidental et celle affectée au Maroc.
En plus, la nouvelle loi budgétaire appelle l’Administration américaine à soumettre, après consultation du HCR et du Programme Alimentaire Mondial (PAM), un «rapport au Congrès sur les mesures prises pour renforcer la surveillance de la livraison des aides humanitaires destinées aux réfugiés dans la région d’Afrique du Nord». L’allusion est faite directement aux populations des camps de Tindouf, où les aides internationales font souvent l’objet de détournements systématiques.
Au final c’est une bonne nouvelle pour la diplomatie marocaine qui mène une rude bataille à l’international pour la défense de l’intégrité territoriale et les intérêts suprêmes du Royaume.
Le ministère marocain des Affaires étrangères a d’ailleurs vivement salué la décision de Washington comme il s’était félicité de l’adoption par le parlement européen, des accords agricole et de la pêche Maroc-UE incluant les provinces sud du Royaume et leur étendant les préférences tarifaires accordées aux autres régions du Maroc.
Ces décisions sont pour Rabat, une victoire diplomatique retentissante puisqu’elles constituent une reconnaissance de fait de la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud que lui conteste le Polisario avec le soutien inconditionnel du régime algérien.
Même sur l’échiquier africain, le Maroc a inscrit un grand point, puisque le dossier du Sahara n’a été, pour la première fois, mentionné nulle part dans les résolutions, les décisions ou les recommandations adoptées tout récemment à Addis-Abeba, par le 32ème sommet de l’Union Africaine. L’UA a même interdit à son Conseil de paix et de Sécurité de traiter ce dossier qui demeure du ressort exclusif de l’Organisation des Nations Unies.