Briefing de Horst Köhler devant le conseil de sécurité sur le dossier du Sahara
L’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Horst Köhler a présenté un briefing sur les derniers développements du dossier du Sahara lors d’une réunion tenue mardi à huis-clos, par le Conseil de Sécurité.
Le médiateur onusien a ainsi informé les quinze membres du Conseil des résultats de la première table ronde qu’il a tenue en décembre dernier à Genève, avec les quatre parties prenantes dans le conflit du Sahara (le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le Polisario).
Il a également annoncé devant le Conseil de Sécurité, son intention de tenir en ce mois de février, des rencontres bilatérales avec ces quatre parties en vue de l’organisation d’une nouvelle table ronde probablement en mars prochain, ont révélé à la presse plusieurs ambassadeurs à l’issue de la réunion de ce mardi tenue au siège de l’ONU à New-York.
Interrogé par l’agence de presse marocaine «MAP» à sa sortie de la réunion, l’ancien président allemand, Horst Köhler a confirmé la tenue d’une nouvelle table ronde. « Nous préparons le prochain round et nous nous attendons à une bonne réunion en mars », a-t-il déclaré.
De son côté, l’ambassadeur de France auprès de l’ONU, François Delattre a indiqué que selon les propres mots de Köhler, « le contexte reste favorable » pour la reprise des pourparlers. Il ressent, a-t-il dit, «un élan réel» et «il a une vision, et la confiance de toutes les délégations autour de la table. Donc, nous avons un bon environnement ».
Le diplomate français a en outre, précisé que la réunion de ce mardi a été marquée par « le soutien unanime aux efforts de l’Envoyé personnel ».
Pour sa part, l’Ambassadeur d’Allemagne auprès de l’ONU, Christoph Heusgen, a indiqué que Köhler reste « très engagé » dans ce dossier et qu’il a réitéré devant le Conseil de sécurité sa volonté d’aboutir à « une solution réaliste, pratique et durable » à la question du Sahara marocain.
Pour conclure, Heusgen a souligné que la résolution de ce conflit serait aussi positive « pour les habitants de la région, car le potentiel économique du Maghreb est immense, mais malheureusement il n’est pas exploité aujourd’hui à cause de ce conflit », assurant que « l’Allemagne reste très favorable » à une telle issue.