Le film documentaire « Vie côtoyant la mort » remporte le Grand prix du 4ème festival de Laâyoune

Le film documentaire « Vie côtoyant la mort » du réalisateur Lahcen Majid qui raconte les endurances de six détenus marocains, cinq hommes et une femme dans les geôles du Polisario à Tindouf, a remporté dimanche, le Grand prix du 4ème festival du film documentaire sur la culture, l’histoire et l’espace sahraoui hassani, organisé à Laâyoune du 20 au 23 décembre par le Centre cinématographique marocain (CCM).
Le documentaire de 90 minutes raconte l’histoire des ex-détenus marocains ayant réussi à fuir les camps de Tindouf pour échapper au diktat qu’imposent les tortionnaires du Polisario aux Sahraouis séquestrés dans le désert torride de l’Algérie.
Le film est argumenté par des témoignages terrifiants des six détenus retenus dans des conditions inhumaines, sous une menace et une violence permanente.
Dans un second film intitulé « Bienvenue en enfer », le cinéaste Farid Regragui a lui aussi, mis en avant un segment oublié des détenus sahraouis incarcérés par le front Polisario durant les années 70 et 80.

Dans son film, le réalisateur traite de l’expérience de familles et de détenus marocains victimes d’enlèvement, de disparition forcée, de travail forcé et de violations des droits de l’Homme dans les camps de la honte de Lahmada.

L’auteur de ce documentaire filmé traite également des souffrances des prisonniers marocains qui croupissaient dans les geôles de Tindouf ainsi que les conditions inhumaines de leur détention.
A travers leurs productions, les deux cinéastes ont voulu «faire entendre la voix des victimes des exactions commises dans les camps de Tindouf » et demander à la communauté internationale d’intervenir pour mettre fin aux crimes perpétrés en toute impunité par le Polisario dans les camps de Tindouf.

Outre ces deux films, le festival a vu la projection des films documentaires « Contes de l’eau et du sable » d’Ali Tahiri, « Echos du Sahara » de Rachid Kasmi, « L’artisanat au Maroc » du réalisateur Kouider Bennani, « L’Homme préhistorique saharien » de Rachid Zaki ainsi que « Le plaisir du monde est dans sa misère » de Malika Maalainine qui a obtenu le prix de la meilleure musique.