Feu vert de l’UE aux négociations d’un nouvel Accord de pêche incluant le Sahara marocain

Au grand dam du Polisario et de ses sponsors hostiles à l’intégrité territoriale du Maroc, le Conseil des ministres des 28 Etats membres de l’Union européenne (UE), a mandaté ce lundi, la Commission européenne pour négocier un nouveau protocole de pêche Maroc-UE incluant les eaux maritimes du Sahara marocain.

Approuvé à l’unanimité des 28 Etats membres de la plus haute instance décisionnelle de l’UE, ce mandat donne le coup d’envoi officiel aux négociations que mènera dans les tout prochains jours, la commission européenne avec le Royaume, en vue de la conclusion d’un nouvel accord de pêche avant l’expiration de l’actuel accord le 14 juillet prochain.

Ce mandat de négociation qui vient confirmer et conforter le partenariat stratégique liant le Maroc et l’UE dans le secteur de la pêche et dans d’autres secteurs clés, constitue un gage supplémentaire de sécurité juridique de leurs accords bilatéraux.

Pour Rabat, il s’agit d’une nouvelle grande victoire diplomatique contre les adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume et à leur tête le Front Polisario et son principal parrain algérien qui, après les nombreux échecs qu’ils ont essuyé au plan diplomatique à l’ONU et en Afrique, ont vainement tenté de marquer des points sur le champ de bataille économique en s’attaquant aux intérêts du Maroc.

En mandatant la commission d’entamer ses négociations sur l’accord de pêche, le Conseil de l’UE a indirectement fait foirer toutes les allégations de l’Algérie et du Polisario et consorts, sur une prétendue exploitation par le Maroc des ressources naturelles du Sahara au détriment des habitants autochtones du Sahara.

La décision de l’organe décisionnel européen n’est pas fortuite, mais elle repose sur les conclusions d’une récente étude d’évaluation menée sur le terrain, par des experts diligentés par la Commission européenne et qui ont fait le constat du réinvestissement dans les provinces du Sahara marocain de plus de 60% de la contrepartie financière que perçoit le Maroc de l’UE à titre de droits de pêche de la flotte européenne dans les eaux maritimes adjacentes à ces provinces.

Les experts européens ont également pu constater de visu les efforts soutenus que consent le gouvernement marocain pour le développement durable de la zone sud et les ambitieux programmes sociaux et économiques en cours de réalisation au profit des populations sahraouies.