Carton rouge du Parlacen au représentant du Polisario à Panama
Le Polisario a été humilié en Amérique Latine, où son représentant à Panama, le dénommé Ali Mhamed Mbarek a été sèchement expulsé ce mercredi 25 octobre, d’une cérémonie officielle de passation de pouvoir entre les Bureaux exécutifs sortant et élu du parlement centraméricain «Parlacen».
Suite à la protestation de la délégation du Maroc qui jouit du statut de membre observateur permanent dans cette instance législative latino-américaine, le représentant du Front Polisario qui n’était pas convié à cette cérémonie, a reçu l’ordre de quitter illico presto les lieux de la cérémonie.
Peu avant le début de la cérémonie, les représentants du parlement marocain au Parlacen, Ahmed Lakhrif, secrétaire de la Chambre des conseillers et Najia Lotfi, membre de la section à la Chambre des représentants, ont constaté la présence injustifiée du représentant du Front séparatiste au Panama parmi l’assistance.
La délégation marocaine a aussitôt signalé aux organisateurs la présence de l’intrus qui a été donc immédiatement expulsé, sachant que les invitations n’ayant été adressées qu’aux représentants du cercle diplomatique des États membres, des pays observateurs et de ceux entretenant des liens avec le Parlacen, ce qui n’est pas le cas du Polisario et de ses sbires.
Pour rappel, le Bureau exécutif du Parlacen avait tenu sa session de juillet 2016 dans la ville sud-marocaine de Laâyoune, où il a également tenu une séance de travail avec le Bureau de la Chambre des conseillers marocains. A l’issue de cette réunion, le Parlacen avait exprimé dans la « Déclaration de Laâyoune », son soutien à une solution pacifique, définitive et négociée au conflit du Sahara, dans le cadre du respect des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, et de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du royaume du Maroc.
Ce nouveau camouflet intervient quelques semaines seulement après le dur affront encaissé par la direction du Polisario au Pérou, où les autorités aéroportuaires avaient interdit fin septembre dernier, à la dénommée Khadijetou Mokhtar d’entrer au Pérou, pour la simple raison qu’elle se présentait illégalement, sous la casquette d’ambassadrice de la pseudo-république sahraouie «RASD» que le Pérou ne reconnaît plus depuis des années.
Les autorités péruviennes ont épinglé Khadijetou pour les délits d’usurpation du statut de diplomate et d’activités politiques illégales au Pérou, contraires aux lois de l’immigration en vigueur dans le pays. Elle a été en fin de parcours, refoulée vers Madrid d’où elle avait embarqué pour venir assister à une réunion à Lima.