Alger et le Polisario font feu de tout bois dans leur rivalité autour du Sahara marocain

Après avoir tout essayé dans l’espoir de marquer ne serait-ce que de piètres points dans leur bras de fer contre le Maroc autour de son Sahara, le Front Polisario et son parrain algérien ne font qu’essuyer échec après échec sur tous les fronts.

Ayant fait l’amer constat de leurs échecs sur le plan diplomatique à l’ONU, en Afrique et en Europe sans parler sur la scène arabe qui boude entièrement leurs revendications, les dirigeants du Polisario qui agissent sous l’ordre de leurs sponsors algériens, ont tenté la carte de «la violation des droits de l’homme au Sahara Occidental», mais c’était peine perdue, leurs allégations mensongères ont été rapidement dévoilés.

De même leurs manœuvres de soudoyer les soi-disant «séparatistes de l’intérieur» pour multiplier les provocations des forces de l’ordre dans les provinces sud du Royaume et tout récemment à Guerguerat, se sont révélées un véritable fiasco. Les Marocains ont su éviter intelligemment de mordre à l’hameçon du Polisario.

La dernière trouvaille de l’intelligentsia algérienne a été d’inciter le Polisario à dénoncer le prétendu «pillage» par le Maroc des ressources naturelles (poisson, phosphate et légumes et fruits) du Sahara Occidental.

Pour appuyer le Polisario sur ce nouveau champ de bataille, les dirigeants d’Alger ont mis le paquet en soudoyant généreusement des ONG, des juristes et des experts occidentaux pour suivre les traces des navires marchands depuis leur départ des ports des provinces sud du Maroc jusqu’à leurs de destination.

C’est ainsi que la justice de l’Afrique du Sud, un des farouches adversaires du Maroc, a été convaincue d’ordonner la saisie conservatoire du Cherry Blossom, le navire battant pavillon des îles Marshall qui acheminait du port de Laâyoune vers la Nouvelle-Zélande, une cargaison de 55.000 tonnes de phosphate marocain pour une valeur de 5 millions de dollars avant d’être immobilisé à port Elizabeth en Afrique du Sud.

D’ailleurs, mardi, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita s’exprimait devant la Chambre des conseillers, a mis en garde l’Afrique du Sud contre toute «exploitation politique» de la saisie conservatoire du Cherry Blossom, rappelant que «la compétence universelle juridique n’encadre et ne s’intéresse généralement qu’aux affaires concernant des crimes contre l’humanité, la torture… ». Le Maroc, a-t-il prévenu, n’acceptera jamais cette exploitation politique malsaine qui vise à saper ses intérêts légitimes.

Le Polisario a tenté le même coup au Panama, contre le navire Ultra Innovation qui acheminait du phosphate marocain vers Vancouver au Canada, mais c’était peine perdue. Après vérification de la conformité de l’opération aux règles du commerce et du droit international, les autorités panaméennes ont autorisé le navire à poursuivre son chemin, au grand dam du Polisario et de son sponsor algérien.