France-Législatives : La candidate Leila Aïchi paie au prix fort son soutien au Polisario
La sénatrice franco-algérienne, Leïla Aïchi a payé au prix fort son soutien au Polisario, puisque son nom a disparu comme par enchantement, ce mercredi, de la liste définitive des candidats investis par «La République en marche !» (LREM), pour les législatives de juin en France.
Initialement investie à la 9e circonscription des législatives françaises, réservée aux Français de l’étranger, et validée à la demande du MoDem, de François Bayrou, Leila Aïcha a crée un tollé particulièrement au sein de la communauté franco-marocaine qui conteste sa candidature en raison de son soutien au Polisario et à la position du régime algérien dans le dossier du Sahara.
Le nom de la controversée candidate franco-algérienne a été rayé de la liste des candidats définitifs investis que le mouvement «La République en marche» d’Emmanuel Macron a publié ce mercredi 17 mai sur son site.
Pourtant, dans un communiqué, rendu public le 16 mai 2017, Aïchi a nie en bloc tout attachement avec le Polisario et tout hostilité envers le Maroc, son Roi et ses institutions, un mensonge qui en dit long sur ses objectifs anti-marocains dans le Sacro-Saint de la République Française. Car en avril 2013, elle s’était illustrée, en sa qualité de Sénatrice de Paris, par l’organisation à l’aide de ses collègues de la Commission des Affaires Etrangères, d’un débat sur les “Droits de l’Homme au Sahara Occidental” très critique à l’endroit du Maroc.
Un débat à charge concoctée par Leila Aïchi et au cours duquel elle avait invité une forte délégation de dirigeants du Polisario et algériens. Dans son intervention, elle s’était «alarmée de l’indifférence internationale quant au sort réservé au peuple sahraoui». La sénatrice avait même «dénoncé l’alignement systématique de la France sur la politique marocaine», arguant que «le Sahara occidental et ses habitants subissent l’occupation marocaine depuis près de quarante ans».
Une photographie publiée à l’époque, montre l’accueil plus que cordial réservé au Sénat, par Leïla Aïchi aux tortionnaires du Polisario accompagnés par de hauts responsables et diplomates algériens.
C’est pour ce parti-pris, qu’un bon nombre de Français et de franco-marocains estiment «révoltant» que cette personne siège à l’Assemblée Nationale au nom du principal mouvement politique du pays alors qu’elle affiche clairement des positions foncièrement contradictoires avec la position officielle de la France sur le dossier du Sahara.
Les différents gouvernements de droite et de gauche ont constamment soutenu la recherche d’une solution sous l’égide des Nations Unies, en qualifiant le plan marocain d’autonomie de «base sérieuse et crédible en vue d’une solution négociée».