Le Maroc ne «reconnaîtra jamais» la prétendue république sahraouie

Le Maroc, même après sa réadmission à l’Union africaine (UA), «ne reconnaîtra jamais» la prétendue république sahraouie «RASD», a déclaré le ministre marocain délégué aux Affaires étrangères, Nasser Bourita.
«Non seulement le Maroc ne reconnaît pas -et ne reconnaîtra jamais- cette entité fantoche, mais il redoublera d’efforts pour que la petite minorité de pays, notamment africains, qui la reconnaissent encore, fassent évoluer leur position dans le sens de la légalité internationale et des réalités géopolitiques», a martelé Nasser Bourita dans un entretien publié dimanche sur les pages du site d’info en ligne Le Desk.
Contrairement aux allégations des dirigeants du Polisario cautionnés par les gouvernants d’Alger et leurs médias, Bourita assure que le retour du Maroc au sein de l’UA «ne changera rien dans nos positions immuables concernant la marocanité du Sahara».
La réadmission du Maroc à une écrasante majorité de 39 chefs d’Etat africains lors de leur 28ème sommet à Addis-Abeba, a ébranlé les rares états africains et à leur tête l’Algérie et l’Afrique du Sud, qui soutiennent encore les causes chimériques du Front Polisario.
Les adversaires du Maroc et l’Algérie en tête de peloton, crient à tort, sur les toits, que le retour du Maroc à l’UA, est une reconnaissance de facto de ladite «RASD».
Pour Bourita, ces allégations constituent «un non sens du point de vue du droit international et de la pratique des Etats», rappelant que la majeure partie des Etats arabes ainsi que l’Iran siègent à l’ONU aux côté d’Israël mais «ne le reconnaissent pas».
De surcroît, «le problème de la RASD n’est pas seulement avec le Maroc, mais avec les deux tiers des Etats membres de l’UA qui ne reconnaissent pas cette entité». Le retour du Maroc au sein de l’Union Africaine, constitue de ce fait, un défi direct à la présence du Polisario dans l’organisation continentale.
Ayant quitté l’organisation panafricaine en 1984 en guise de protestation contre l’admission de l’entité sahraouie, le Maroc y retourne avec la ferme ambition de faire éjecter ladite «RASD» qui n’est reconnue nulle part même pas à l’ONU, où l’Algérie a fait des mains et des pieds en déboursant une fortune colossale pour la faire admettre mais en vain.