Le Polisario échoue à empêcher le «Key Bay» de débarquer à Fécamp son huile de poisson

Les médias algériens et le Polisario qui prétend à tort, représenter les intérêts du Sahara Occidental, ont essuyé un nouveau cinglant échec dans leur tentative d’empêcher le navire «Key Bay» de débarquer ce lundi au port de Fécamp, sa cargaison d’huile de poisson en provenance de Laâyoune (sud du Maroc), pour le compte de l’entreprise Olvéa.
Une photo publiée vendredi 20 janvier par le journal français «Paris Normandie», montre à peine une vingtaine de Sahraouis soutenus par des activistes français qui s’étaient rassemblés sur le quai du port Fécamp, pour empêcher en vain le «Key Bay» battant pavillon de Gibraltar, d’accoster, arguant que le navire n’est pas autorisé à transporter une marchandise provenant du Sahara Occidental.
Pour les dirigeants du Polisario et leurs sponsors européens, il s’agit d’une violation du jugement de la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) émis le 21 décembre 2016 concernant la non-application au Sahara occidental des accords d’association et de libération conclus entre l’UE et le Maroc. Mais ils ont sciemment oublié de mentionner que ce même jugement a été annulé fin 2016 par une Cour d’appel de l’UE.
Faut-il aussi rappeler à ces protestataires, que le même tribunal a statué que le Polisario « n’a pas qualité d’agir » au nom des sahraouis et des intérêts du Sahara Occidental, alors que le Polisario continue à prétendre  être « le représentant exclusif du peuple sahraoui ».
Les pantins du Polisario qui n’ont pas froid aux yeux, ont même déposé deux plaintes contre la compagnie propriétaire du bateau auprès du procureur de la République de la direction interrégionale des douanes du Havre respectivement pour «discrimination économique et fraude à l’origine» et «infraction d’importation de marchandises sans déclaration d’origine valable».
Réagissant aux gesticulations du Polisario et de ses supporters, le gérant du siège norvégien du Key Bay, Sea Tank Chartering explique, dans un communiqué remis à l’agence Reuters et relayé par Europa Press,  que « le navire a agi conformément aux directives établies par l’Organisation pour la Coopération et le Développement Economique (OCDE) », pour la simple raison que le verdict rendu fin 2015 par la CJUE qui annulait l’accord agricole Maroc-Union européenne, a été annulé en Appel fin 2016 par la justice européenne.
Après avoir échoué à faire prévaloir aux Nations Unies, ses revendications chimériques de l’indépendance et ses histoires montées de toutes pièces de prétendues violations des droits humains au Sahara Occidental, le Polisario soutenu par ses mentors et parents adoptifs algériens, est retourné sur l’échiquier européen et africain où il n’a rien fait que d’essuyer de cuisants échecs. Les dirigeants du front séparatiste sahraoui devraient s’attendre au pire avec l’imminent retour du Maroc au sein de l’Union Africaine (UA).