Sahara: Christopher Ross à Rabat pour boucler sa nouvelle tournée
L’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Christopher Ross se trouve actuellement à Rabat, où il a été reçu ce lundi après-midi, par le ministre marocain des affaires étrangères, Salaheddine Mezour.
L’entrevue s’est déroulée, selon l’agence de presse MAP qui ne révèle pas de détails sur l’objet des entretiens, Cette en présence notamment de la ministre déléguée aux Affaires étrangères et à la coopération, Mbarka Bouaida et de l’Ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale.
La visite du médiateur de l’Onu au Maroc s’inscrit dans le cadre de sa nouvelle tournée dans la région entamée le 5 septembre dernier par un déplacement dans les camps de Tindouf.
Après s’être également rendu le 20 septembre à Alger et puis à Madrid, l’envoyé spécial de Ban ki-Moon pour le Sahara, est retourné dans la région pour compiler son rapport sur les derniers développements du dossier du Sahara Occidental sur la base de nouvelles propositions des pays concernés par ce litige territorial.
Officiellement, aucun détail n’a filtré sur l’actuelle mission du médiateur onusien, mais de source officieuse on précise qu’il est venu surtout pour préparer la visite que son patron, Ban Ki-Moon compte entreprendre dans la région d’ici la fin de cette année.
La dernière visite de Ross à Rabat remonte au mois de février 2015, la première dans la région après une absence d’un an.
Christopher Ross, auquel le Maroc a un temps, retiré sa confiance en 2012 en l’accusant de «partialité», na pu reprendre ses navettes diplomatiques qu’à la faveur d’un entretien téléphonique que le roi Mohammed VI a eu le 22 janvier 2015, avec Ban Ki-Moon, et au cours duquel, ce dernier aurait donné au souverain marocain, «des assurances fermes quant à la neutralité, l’objectivité et l’impartialité des responsables de l’ONU » dans le traitement du dossier du Sahara.
Outre la préparation du prochain déplacement de Ban dans la région, Ross tentera en parallèle de baliser le terrain pour d’éventuels pourparlers directs entre les parties au conflit, ce qui est peu probable, selon les observateurs, à moins que les parties directement concernées par ce conflit, le Maroc, l’Algérie et le Polisario fassent de nouvelles concessions pour faciliter la tache au médiateur de l’ONU.