Sahara Occidental : L’Union Africaine s’apprête à changer de position
L’Union Africaine s’apprête à réviser sa position sur le dossier du Sahara Occidental pour baliser le terrain au retour du Maroc, à sa place légitime au sein de la famille africaine en tant que pays membre fondateur de l’ancienne Organisation de l’unité Africaine (OUA).
Selon des sources haut placées à Nairobi, les dirigeants kényans ont confié des propos dans ce sens au président de la chambre haute du parement marocain, Mohamed Cheikh Biadillah à l’occasion de la visite de travail qu’il vient d’effectuer du 8 au 11 mars, dans ce pays à l’invitation du président du Sénat kényan, Ekwe Ethuro.
Biadillah qui a été reçu également par le président du Kenya, Uhuru Kenyatta, a déclaré que ses entretiens à Nairobi ont porté outre sur les derniers développements du dossier du Sahara marocain, sur les questions d’intérêt commun, la coopération économique bilatérale et les défis notamment sécuritaires auxquels font face les deux pays, ainsi que sur les liens d’amitié et de coopération entre les parlements des deux pays,
Grâce aux nouveaux rapports développés particulièrement depuis le début des années 2000 avec nombre de pays africains dans les domaines politique et économique, ajoutent les mêmes sources, le Maroc a conforté sa marge de popularité et son image de marque dans l’ensemble du continent.
D’ailleurs, c’est dans ce contexte que s’inscrit la visite du président de la chambre des Conseillers au Kenya, laquelle visite a été précédée par un déplacement le 5 mars au Niger, du président de la chambre des représentants, Rachid Talbi Alami.
Les diplomates et parlementaires marocains s’activent à combler le vide crée par le Maroc sur l’échiquier africain, depuis qu’il avait quitté en novembre 1984, l’OUA, suite à l’admission de la république sahraouie « RASD » autoproclamée, laissant le champ libre aux officiels algériens et aux dirigeants du Polisario. Ces derniers ont largement profité de l’absence du Maroc de l’UA, pour faire aisément l’apologie des revendications indépendantistes du Front Polisario.
Le retour en force du Royaume chérifien à l’initiative du Roi Mohammed VI, sur la scène politique et économique africaine, assurent les mêmes sources à Nairobi, ne vont pas tarder de porter leurs fruits et de renverser la vapeur au niveau des instances dirigeantes de l’organisation panafricaine.