Les Verts espagnols pour une solution politique du conflit du Sahara

verts-espagnolesLe parti des verts espagnol (Confederación de Los verdes) a dénoncé la politique coloniale de l’Espagne jugée responsable du conflit qui sévit actuellement au Sahara Occidental, dans le Sud du royaume.

Depuis le départ du dernier soldat espagnol et la fin de l’occupation des provinces sud, le Maroc a hérité de la puissance coloniale espagnole, un legs qui place cette région du territoire marocain dans une situation de ni guerre ni paix. Le Polisario, un mouvement indépendantiste qui a surgi de nulle part à la date du départ des troupes espagnoles, continue à contester la marocanité du Sahara Occidental et revendique avec l’appui algérien, un référendum d’autodétermination.

C’est dans cette otique que les Verts espagnols font porter à l’Espagne, la responsabilité du conflit du Sahara.

Cette position a fait l’objet de l’une des recommandations adoptées par la Confederación de Los Verdes, à l’issue de son 13ème congrès tenu à la fin de la semaine dernière.

Les congressistes ont en outre, plaidé pour une solution politique qui prendrait en considération l’intérêt des citoyens dans les provinces sud du Royaume et qui serait en phase avec les principes des droits de l’homme.

Dans une seconde recommandation, le congrès auquel était invité le numéro deux du parti marocain Authenticité et Modernité «PAM», Ilyass El Omary, a appelé à la reconnaissance des droits culturels, historiques et linguistiques des habitants amazighs dans les enclaves de Sebta et Melillia.

Le parti des Verts, membre de la coalition Gauche plurielle «La Izquierda Plural», a aussi plaidé pour l’officialisation de la langue amazighe dans les deux présides marocains occupés et son intégration dans les programmes éducatifs, dans les médias et les correspondances administratives.

Pour rappel, à l’occasion, du congrès national constitutif de l’organisation des femmes du PAM, tenu en mars dernier à Rabat, la Confederación Los Verdes avait condamné l’usage des armes chimiques contre les Rifains et présenté des excuses au peuple marocain pour les horreurs commises par l’armée espagnole. Il a appelé le nouveau roi d’Espagne, Felipe VI d’en faire de même à l’occasion de sa première visite officielle les 14 et 15 juillet 2014, au Maroc.